Brandoin, Michel-Vincent (1733 - 1790)
Fils d'Etienne, réfugié huguenot et avocat, et de Suzanne Cornabé.
Epouse Anne Bathoe, anglaise.
"Apprentissage de commerce dès 1748 chez le frère de sa mère, directeur d'une manufacture de drap à Amsterdam. Actif dans le commerce des tissus dès 1756, B. se consacrera néanmoins principalement à la peinture. Il s'installe à Chelsea (1762-1772) et participe à la vie artistique londonienne (on le surnomme alors l'Anglais). A Vevey dès 1773, B. s'occupe de la Bourse française, réalise de nombreuses œuvres à l'aquarelle: paysages et projets d'architecture (à Vevey, à la cathédrale de Lausanne et un projet non réalisé pour le monument de Salomon Gessner à Zurich). Ses œuvres témoignent de rapports étroits avec les courants néoclassiques."
(source: extrait tiré de Pierre Chessex, "Brandoin, Michel-Vincent", in Dictionnaire historique de la Suisse, version du 07.01.2003)
Sur sa production, voir l'article de Pierre Chessex réalisé pour SIKART, actualisé en 2018.
- Connaissance: Molin de Montagny, Henri de
- Connaissance: Deyverdun, Jacques Georges
- Connaissance: Montolieu, Louis, baron de
- Connaissance: Saussure, Victor de
- Connaissance: Vernède, Jacques-Barthélemy
- Connaissance: Levade, David
- Manuscrit
- , « Sur l'imagination / Maison d’enfants-trouvés », in Journal littéraire, Lausanne, 25 novembre 1781, p. 71v-73v [ fiche du manuscrit ]
- Article de revue
- , « Beckford, Brandoin, and the 'Rajah': Aspects of an Eighteenth-Century Collection », Apollo. The International Magazine of Arts, n° 143/4, mai 1996, p. 30-39
- , « Das Salomon-Gessner-Denkmal in Zürich im Wandel der Zeit », Revue suisse d'art et d'archéologie / Zeitschrift für schweizerische Archäologie und Kunstgeschichte, n° 77, 2020, p. 277-308