Transcription

Guisolan, Maxime (1735-1814), Lettre au Père Girard, Fribourg, 06 mars 1804

Fribourg 6 Mars 1804.

Tres Révérend Pere!

Je suis sensible, comme on ne pas plus a votre zèle,
et aux peines, que vous vous donnez pour le bien
de notre sainte Religion. j'ai crû mes dernières
représentations nécessaires non pas pour le te moment,
mais pour le tems a venir. Combien de Ministres du
Seigneur destitués de tout bénéfice, et propres a n'en
déservir aucun, auroient prétendu la cure de Berne,
et auroient réussis, n'entrant pas par la porte ordinaire
dans le bercail, qu'en auroit-il resulté?

J'ecris par ce même ordinaire à Mr le Chanoine Buchs ,
lui faisant sentir, que son existence netant plus
nécessaire a Berne, je le prie de se rendre au plutot
a son bénéfice.

Vous offrant l'assurance de mon respect, agréez celle
de mon estime et de mon parfait devouëment.

Tres Révérend Pere! Votre tres humble serviteur
Maxime Evêque


Enveloppe

À Monsieur
Monsieur Girard Aumônier
de la Légation d'Hespagne
À Berne


Etendue
intégrale
Citer comme
Guisolan, Maxime (1735-1814), Lettre au Père Girard, Fribourg, 06 mars 1804, cote BCUF Papiers Grégoire Girard, LE 23 1804.6. Selon la transcription établie par Damien Savoy pour Lumières.Lausanne (Université de Lausanne), url: http://lumieres.unil.ch/fiches/trans/1232/, version du 19.11.2020.
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