Transcription

Société du comte de la Lippe, « Assemblée XV. Lecture du chapitre de l'"Institution d'un Prince" de l'abbé Duguet sur les préjugés contre la piété et la religion », in Extrait des conférences de la Société de Monsieur le comte de la Lippe, Lausanne, 02 mars 1743, vol. 1, p. 166-172

XVe Assemblée

Du 2e Mars 1743. Présens Messieurs DeBochat Lieute=
nant Ballival, Seigneux Bourguemaistre, Polier Recteur, Ba=
ron DeCaussade, DuLignon, Seigneux Boursier, Seigneux Asses=
seur, D’Apples Professeur, DeCheseaux Conseiller, De St Germain
Conseiller, De Cheseaux fils.

Messieurs. Vous recherchates Samedi dernier les Causes qui fontDiscours de Monsieur le Comte.
que l’exemple a de l’influence, et les moïens par lesquels on peut
rendre cette influence utile.

Toute action faite par quelcun lorsqu’elle est connue est un
exemple.

Les hommes ne doivent pas se conduire à l’avanture, ils ont
une règle à suivre dans leurs actions.

Les actions qui sont conformes à la règle ou à la Loi, four=
nissent de bons exemples, et celles qui y sont contraires en fournis=
sent de mauvais.

Tous les exemples font impression sur celui qui les voit, et
l’entrainent à l’imitation, tant les bons que les mauvais.

Il est donc tres important de connoitre en quoi consiste l’efficace
et l’influence des exemples, pour se garantir de l’effet que pouroient
produire sur nous les mauvais, et pour les tourner, s’il est possi=
ble à notre avantage.

Nous sommes portés à l’imitation par un penchant naturel, par1ere Cause
une disposition que nous apportons en venant au Monde.

Il faut donc choisir avec soin les personnes que l’on veut fré=
quenter, avec qui on veut entretenir des liaisons d’amitié; il faut se
lier avec des personnes qui ont du gout pour la Vérité & pour la Vertu,
dont le commerce soit pour nous une école de bonnes mœurs & de bons sen=
timens.

/p. 167/ Chacun aime les louanges, parcequ’on les regarde comme2e Cause.
un témoignage de l’estime qu’on a pour nous; là dessus on imite la
conduite de ceux qu’on voit loués dans le Monde; c’est là une
grande Cause de l’influence qu’a l’exemple des autres sur nous.

Mais on loue dans le Monde souvent, ce qui ne mérïte qu’un
Souverain mépris. L’un approuve par ignorance ce qui devroit être
blamé; l’autre loue par intérêt, par flaterie, & pour s’attirer la
bienveuillance de celui dont il fait les éloges, quoiqu’il sente qu’il
blesse la vérité; un autre approuve la conduite de quelcun par ma=
lice et pour le tourner en ridicule.

Celui qui imitera donc l’exemple d’un autre parce qu’il l’en=
tend louer, courra risque d’imiter ce qui n’est point estimable. Il
pourra peut être s’attirer par là les fades éloges des ignorans, des
flatteurs, ou des personnes corrompues. Mais il perdra à coup sur
l’estime des honnêtes gens, la seule qui mérite d’être rechercheé.

3e Cause.Enfin la paresse est encor une des Causes de l’efficace de l’e=
xemple. On craint la peine, on fuït le travail; là dessus on pré=
fère de suivre l’exemple des autres, plutôt que d’examiner ce
qu’il nous conviendroit de faire.

Est-il digne d’un homme raisonnable d’agir par ces principes?
Suivra-t-il aveuglément ce penchant qui l’entraine à l’imitati=
on? Sera-t-il si avide de louanges, qu’il suive sans réflexion
toute sorte de voïe pour s’en procurer? Préférera-t-il l’indolence
et l’oisiveté à l’examen et à la réflexion? Quelle honte et quelle
bassesse!

Rechercher l’amitié & le commerce des personnes de mé=Remèdes
rite, c’est un secours pour en aquerir soi même.

Avant que d’imiter qui que ce soit, examinez ses acti=
ons, comparez les avec les principes du juste, avec les Ma=
ximes de la Raison, avec les Loix de l’Evangile. Si vous
trouvez qu’elles y sont conformes, imitez les; non parce
que d’autres les suivent; mais parce qu’elles sont rai=
sonnables et justes, et que l’exemple ne soit pour vous
qu’un moïen & un secours pour les pratiquer plus facilement.

Il s’ensuit donc de ce que nous venons de dire, que pourConclusion.
empécher que l’exemple des autres ne nous entraine au
mal, il faut étudier ses Devoirs, s’en faire une juste idée
et ne se livrer jamais au penchant que nous avons à imiter,
qu’après avoir réfléchi et examiné, si ce que nous allons faire est
juste et raisonnable.

/p. 168/ L'on a lu ensuitte un Chapitre du Livre intitulé Institution
d’un Prince, ou Traitté des Qualités, des Vertus & des Devoirs
d’un Souverain
, imprimé à Leide 1739. 4 vol. in 12°. On a lu, dis-je,
le Chap. VI. du Tome III. page 97. qui s’étend jusqu’à la page 127. Il est
divisé en VII Articles principaux et Chaque Article en plusieurs Sections.
Voici le titre des Articles qui fera connoitre le sujet qui y est traitté.
I. Préjugés injustes contre la Piété et leurs Sources. Voici ceux qu’il
indique. 1. On attribue à la Piété les défauts de ceux qui paroissent s’at=
tacher à elle, et en suivre les régles. S’ils manquent de libéralité, de
secret, de courage &c. tous ces reproches tombent sur la piété, quoi=
que la Religion les condanne plus fortement que les gens du siecle
ne le font: On loue au contraire avec excès une probité purement
humaine; on compare ces Qualités avec celles d’un homme dont la
piété est fausse, ou au moins pas assez étendue, et par là on prend
de l’aversion, du mépris & du dégout pour la Religion. 2. Un au=
tre source de préjugés, c’est la multitude de besoins dont les hommes
sont environnés et ou la piété paroit inutile; la piété ne procure
point de richesses, d’emplois éclatans; c’est pour cela que les hommes
livrés à leur cupidité la méprisent. Les Princes tombent particu=
lierement dans ce défaut, parce qu’aïant besoin pour remplir les
emplois de personnes qui aïent de l’intelligence, de la fermeté &c.
et la piété seule ne pouvant y suppléer, ils regardent la piété
comme inutile. Ils ne comprennent pas que le prix de la piété
ne dépend pas de l’usage qu’on en peut faire par rapport aux
choses temporelles, et que la Vertu jointe aux autres talens réus=
sit pour les choses même temporelles, que toutes les qualités
humaines unies ensemble, si la piété en est séparée. 3. Un autre
préjugé qui contribue beaucoup à en dégouter les Princes, de la
Piété cest qu’on la regarde comme triste, sévère, ennemie du plai=
sir, peu complaisante, éloignée de la flatterie et par là même
peu propre à la Cour, ou on aime la flatterie, & les Esprits souples
& qu’on tourne comme on veut; au lieu qu’on devroit estimer da=
vantage ceux qui ne manquant jamais au respect, ne s’écartent ja=
mais ni de la vérité, ni de leur devoir. Il arrive encor que la Vertu déplait
par son désintéressement, ce qui fait qu’on l’accuse d’être fière; on aime
mieux ceux qui se laissent asservir par les bienfaits, que ceux qui veu=
lent conserver leur liberté pour pouvoir toujours dire au Prince des
choses utiles. 4. Enfin le Démon fait tous ses efforts pour rendre mépri=
sables les Vertus qui sont une suite de la Foi, et pour relever le mérite
des vertus purement humaines.

/p. 169/ II. La Religion commande toutes les Vertus que le Monde respec=
te. Outre les préjugés que l’Auteur traitte dans l’Article précédent, il
y en a encor un que l’Auteur a refuté dans le Chapitre VI. de ce
tome; savoir, qu’on regarde la Piété comme opposée à la bonne Po=
litique, et comme incapable de former un grand Prince et un grand
Homme d’Etat. Voici ce que cet Article contient. Les Gens du monde
croient que la Religion ne commande que la Priére, l’Humilité,
la Patience, & la Fidélité à certains exercices, et sur cette fausse
idée ils regardent la piété comme inutile dans le monde. Mais
la Piété apprend à être bon Citoïen, bon Ami, bon Officier de guerre,
bon Magistrat, elle commande le secret, la liberalité, la générosité
la sincérité, la fidélité dans ses promesses, le zèle pour servir son
Prince et sa Patrie; la Religion seule rend ces vertus véritables,
solides et constantes, elle les soutient dans de rudes épreuves, elle les
excite par de grands motifs, et par l’attente d’une recompense éter=
nelle.

III. Elle les rend plus vraïes, plus intérieures, plus constantes. La
Religion ne détruit aucun des motifs légitimes qui portent les hom=
mes à ces Devoirs; tels que les sentiments naturels, le soin de sa ré=
putation, &c. Mais elle y en ajoute de beaucoup plus forts; tels
que celui de la reconnoissance et de l’amour pour Dieu; et elle
empéche qu’on ne se relâche et qu’on n’abandonne son Devoir dans
quelle circonstance que ce puisse être, en nous assurant que nous
sommes toujours sous les yeux du Seigneur. Au lieu que ceux
qui n’ont pas ce motif, dès qu’ils n’ont plus de témoins de leurs
actions, & qu’ils sont persuadés qu’elles ne seront pas connues, a=
bandonnent sans peine leur Devoir, & suivent ce que leurs passions
et leur intérêt leur inspirent.

IV. La Religion est le principe de la véritable Valeur. La Va=
leur se soutient par l’exemple, par la honte, par l’espérance et
par l’honneur; on peut sacrifier sa vie à l’un de ces motifs, ou à tous
ensemble. Mais on n’expose pas sa vie pour rien. S’il n’a plus à
craindre de passer pour lache, et s’il n’a point d’espérance qui
le soutienne, l’amour de la vie reprend sa place et le courage
s’évanouït. Il n’en est pas ainsi d’un homme dont la valeur
est soutenue par la Religion; il craint Dieu, il sait qu’il l’a tou=
jours pour témoin de ses actions, il est persuadé qu’il lui rendra
compte de sa conduite, et des mauvais exemples qu’il aura don=
né, et que s’il vient a perdre la vie, la perte en sera recom-
pensée par une autre qui ne finira point. Ces motifs subsitent
/p. 170/ après tous les autres, et sont aussi beaucoup plus puissans, et si l’on
étoit fidèle à la Religion, on seroit invincible.

Il en est de même des autres vertus, si la Conscience, si la Religion
ne les defend pas, les autres motifs les défendent mal.

V. Toutes les Vertus & toutes les Vérités de Morale se raportent
à la Religion. Les Vertus qui se trouvent dans un homme infidèle
n’ont pas une juste liaison avec les autres traits de son caractère, et
elles ne partent d’aucun principe, ou s’il en a, des principes, ils vien=
nent de la Religion: c’est elle qui recommande un assortiment com=
plet de vertus. Tout ce qui est juste appartient donc à la Religion,
puisqu’il est clair qu’il part de ses principes.

VI. Ceux qui manquent de respect pour la Religion, ne conservent
quelque probité qu’en retenant quelque liaison avec elle. Ceux qui
rejettent la Religion n’ont plus aucun principe qui les oblige à suivre
l’équité, l’ordre, la fidélité, la probité, ni aucune vertu; les conséquences
naturelles de leur impiété les rendent capables des désordres & des cri=
mes les plus affreux. S’ils conservent encor quelque reste de vertu, ce
n’est que parcequ’ils n’ont pas entiérement secoué toutes les conséquen=
ces de la Religion, quoiqu’ils en aïent rejetté les principes; ou ce n’est
plus que par la force de la coutume, par une suite de l’éducation
ou par la crainte des Loix; ainsi pendant qu’ils font injure à la Reli=
gion dans de certains points, ils la justifient dans d’autres, & l’admirent
même.

VII. Parallelle de deux grands Hommes, l’un infidelle, et l’autre
Chrétien. L’Auteur joint à tout ce qu’il a dit le portrait de deux
hommes illustres pour faire voir que la Religion par ou il entend la
Religion Chrétienne, bien loin de diminuer les vertus, les augmente
considérablement. Le Payen, c’est Helvidius Priscus, dont parle Tacite
Histor., Lib. IV., et le Chrétien, c’est le Comte Marcellin dont St Augus-
tin fait le portrait dans l’Epitre 151 a Cécilien, num. 8.

Monsieur DeCheseaux a exposé en peu de mots l’abrégé de l’Au=Sentiment de Mr le Conseiller DeCheseaux
teur qu’on a lu, et après avoir raporté les motifs par lesquels ceux
qui rejettent la Religion prétendent engager les hommes à la
pratique de la Vertu et à l’observation des Devoirs nécessaires au
soutien et au bonheur de la Société, il a fait voir que ceux que
la Religion présente sont beaucoup plus forts & plus pressans, et
que leur efficace est continuelle et ne varie point; en quoi ils sont
bien au dessus des prémiers qui perdent leur force dès que l’on est
sans témoin, et qu’on ne gagne rien à faire son Devoir. Aussi voit-on
/p. 171/ ceux qui ne sont conduits que par ces motifs abandonner leur De=
voir sitôt que leur intérêt ou leur réputation n’en souffrent
point. Je n’étends pas davantage ce qu’a dit Monsieur DeCheseaux
parceque Monsieur le Comte l’a rapporté au long dans le Discours
suivant ou il a fait la recapitulation de ce qui a été traitté
dans cette Assemblée.

Ce qui détourne de la Piété, a dit Monsieur le Bourgue=Sentiment de Mr le Bourguemaistre.
maistre, c’est la fausse idée qu’on s’en fait, fondée sur les acces=
soires qu’y ajoutent ceux qui en font profession. Souvent les per=
sonnes pieuses s’attachent scrupuleusement à quelques actes exté=
rieurs, ils les recommandent avec un grand soin et blament ceux
qui les négligent. Souvent ils s’éloignent du commerce du Monde
ils vivent dans l’austérité & la retraitte; ils s’abstiennent de di=
verses choses innocentes, ou tout au moins indifférentes. Voila ce
qui dégoute les gens du Monde de la Piété, parce qu’ils envisagent
toutes ces choses comme liées à la Piété, et comme en étant in=
séparables; parceque les personnes pieuses les suivent & les re=
commandent. Mais si on renfermoit la Piété dans ses bornes,
si on la montroit telle qu’elle est, aimable, convenable à notre na=
ture, à nos besoins, utile pour le présent et pour l’avenir, infini=
ment raisonnable, infiniment sage; cette idée gagneroit le cœur
des Princes, elle les engageroit à l’acquerir, à l’estimer dans les
autres & à preférer ceux qui en sont remplis, à ceux qui la mé=
prisent & qui la rejettent. La Piété nest point séparée, ni con=
traire aux connoissances qui servent au bon gouvernement. La
piété les enseigne pour la plupart, elle en donne les prinicpes & les
fondemens, et sollicite ceux qui sont destinés à gouverner les Peu=
ples à faire tous leurs efforts pour aquerir les lumières & les con=
noissances qui leur sont nécessaires pour s’en bien aquitter.

Monsieur le Boursier a dit qu’un préjugé qu’on avoit contreSentiment de Mr le Boursier Seigneux.
la Piété étoit fondé sur l’hypocrisie de ceux qui vouloient passer pour
dévots: Que ceux qui étoient de ce caractère étoient les plus scrupu=
leux sur des choses indifférentes & pour tout ce qui regarde l’ex=
térieur; mais que leur cœur étant très corrompu, ils portoient les
gens du monde, qui ne connoissent pas la piété, à croire qu’elle
ne produit que de fausses vertus, qu’elle ne sert qu’à couvrir d’un
dehors respectable, un fond odieux et criminel; et parce qu’ils auront
découvert quelques uns de ces caractères hypocrites, ils supposent
/p. 172/ mal à propos que tous ceux qui font profession de la Piété ou sont des
trompeurs, ou au moins de petits Génies qui se sont laissés éblouïr par
ces dehors brillans; et sur ce fondement injuste ils méprisent la Piété.
Mais rien n’est plus facile à détruire qu’un tel préjugé; rien n’est moins
propre à décréditer la véritable Piété, que le masque de la Piété dont
quelques personnes se parent. L’hypocrisie blesse la Divinité et l’hu=
manité. La Religion la défend et la déteste, elle fulmine contre elle
les plus horribles menaces: rien n’est plus vrai, plus sincère, que la vé=
ritable Piété; telle elle est au dehors, telle elle est au dedans. Disons
encore que si quelque chose peut faire honneur à la véritable Piété
c’est le soin que l’on prend d’en revétir les apparences. Si le masque
en est si respectable, que ne doit pas être la réalité?

La Grandeur jointe à la Piété, rend la Piété plus respectable;
non que la Piété seule ne le soit par elle même, mais parce que
soutenue par l’éclat de la Grandeur, elle frappe davantage.

Ceux qui se retirent du Monde sont regardés comme peu propres
aux affaires: on a tort d’en juger ainsi: eux aussi ont tort d’en agir
de cette façon, et de se séparer du commerce des hommes entierement,
la Religion ne conduit pas là.

L’Auteur a oublié un préjugé qui régne dans le monde contreSentiment de Mr De Cheseaux le fils.
la Religion; c’est que la Religion n’a point de rapport avec la
Raison. Ce préjugé attaque particulierement les Catholiques Romains
qui ont dans leur culte et dans leur croïance quantité de choses
qu’il faut ou rejetter, ce qu’ils n’oseroient faire, ou convenir qu’elles
ne sont pas raisonnables. Ce préjugé se détruira sans peine, si on
examine à fond la Religion, et si on la sépare de tout ce que les
Hommes ont pu y ajouter: Les vérités qu’elle enseigne, les préceptes
qu’elle impose, les promesses qu’elle fait sont si raisonnables, si sa=
ges, si conformes à notre nature, que tout homme qui n’a pas re=
noncé au bon Sens sera obligé d’en convenir, sitôt qu’il en sera
instruit. Pourroit-on dailleurs penser que Dieu qui est infiniment
Raisonnable, et infiniment Sage eût prescrit aux Hommes un Culte
et une Religion qui ne s’accorderoit pas avec ces Perfections?

Monsieur l’Assesseur Seigneux a dit à l’occasion de ce que MonsieurSentiment de Mr l'Assesseur Seigneux.
DeCheseaux venoit de dire qu’il y a des Devoirs dont on sent parfaite=
ment la raison, tels que sont ceux qui regardent le Prochain et nous
mêmes; mais que pour les autres on ne la sent pas aussi aisément, il
faut pour cela de la réflexion, et peu de gens en sont capables, ou
s’en veulent donner la peine.

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Citer comme
Société du comte de la Lippe, « Assemblée XV. Lecture du chapitre de l'"Institution d'un Prince" de l'abbé Duguet sur les préjugés contre la piété et la religion », in Extrait des conférences de la Société de Monsieur le comte de la Lippe, Lausanne, 02 mars 1743, vol. 1, p. 166-172, cote BCUL 2S 1386/1. Selon la transcription établie par Lumières.Lausanne (Université de Lausanne), url: http://lumieres.unil.ch/fiches/trans/503/, version du 24.06.2013.
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