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Lettre à Wilhelm de Charrière de Sévery, [Lausanne], [29 septembre 1788]
Je ne suis pas tout a fait sans
inquietude. Donnez moi, mon ami, de
bonnes nouvelles de notre chere malade .
Il me semble que le sejour de la ville
lui conviendroit davantage, puisqu'elle
pseroit plus a portée des secours. Quels
sont vos projets? la Vendange doit se
faire bientot a la Côte. Notre malade
prend des forces tous les jours , se
<1v> promene au soleil sur la terrasse, et
commence à faire sa petite partie le
soir. Cependant le remede qu'il a
pris n'a pas reussi à faire passer le
Ver, et point de santé qu'il ne soit
dehors. Adieu. Vous ne serez peut-etre
faché de savoir que M. Trevor arriva
hier au soir: il part dans un jour ou
deux pour Turin. M Il a laissé Madame
à Spa; Elle retourne en Angleterre
<2r> pour y passer l'hyver. Votre Cousin
qui fit la question au Ministre
laissa echapper un soupir à sa
reponse .
Lundi matin .
À Monsieur
Monsieur de Severy fils.
À Mex.