Transcription

La Harpe, Frédéric-César de, Lettre à Henri Polier, [s.l.], 29 décembre 1786

le 29e 10bre 1786.

Que vous êtes un dangereux prêcheur mon cher
Polier! Il n'est pas possible de dire plus et mieux que
vous n'avés dit pour me convaincre, et je dois avouer
que vos argumens ont fait sur moi une impression
profonde.

La personne  dont vous me parlés avec tout l'intérêt de la plus vive amitié étoit déterminée à prendre
un parti à la reception de votre lettre. Le dérangement
de sa Santé, l'altération de son humeur, le peu de fonde=
ment de ses espérances pour un sort avenir, le ressentiment
profond de mortifications inévitables, la privation totale
d'objets intéressans soit du côté du climat, soit du côté de
la Societé, le peu de fruit qu'elle attend de ses peines, et
peut étre plus que tout cela Une ambition non pas d'ar=
gent ou de d'honneurs, mais de quelque chose 1 mot biffure que les uns regardent
come plus noble, tandisque d'autres n'en font que peu de cas, un
fonds d'inquiétude naturelle, un gd penchant à l'indépendance
littéraire &c... l'avoient fortement ébranlée. Vos argumens,
surtout celui que vous avés tiré de ses devoirs envers sa parenté
à laquelle elle a été toujours tendrement attachée l'ont ont
fait sur son esprit et sur son coeur jusqu'à la fin de la ligne biffure une Impression des plus fortes
plusieurs fois néanmoins elle m'a dit: Mais est-il
juste que je sacrifie les plus belles années de ma vie
pour ne rien faire? Je suis rongé de l'amour dévoré de
l'amour des lettres, je m'imagine même que je pour=
rois me distinguer par elles si j'avois plus de liberté,
moins de devoirs stricts 1 mot biffure moins de mortifications
et de chagrins à essuyer, et surtout plus de ressources?
<1v> Dois je (ajoutoit-elle) attendre que ma santé soit
totalement perdue, que les peines et les chagrins ayent abbatu
mon ame, et qu'il ne me reste plus du feu dont je suis
embrâsé que de des Cendres? Tous les homes ne sont pas
jettés au même moule. Les uns supportent plus que
d'autres, et quoiqu'on appelle la patience du nom de vertu,
je suis convaincu qu'il est des cas où elle cesse de l'être;
or qui vous a dit que le mien n'en est pas un? Quand 
on a tout tenté, quand on après une connoissance
locale et des expériences répétées il est à par à peu près
sur qu'on ne vaut rien pour ce qu'on a entrepris, et
qu'on manque de cette insensibilité qui contribue 1 mot biffure
à faire donner àux tous les Evênemens la même couleur, quand
on a fait tout son possible (et je dois vous avouer qu'il
mén m'a montré plusieurs preuves par écrit de ce qu'il
avançoit) alors que reste-t-il à faire? 1-2 mots biffure Coment
me résoudre à demeurer attaché à une ouvrage entreprise
dont je prévois la non réussite? et puis qu'il faut vous
le dire je compâre un home qui redouble d'efforts
lorsqu'il est morâlement certain que le résultat en
sera nul à Don Quichotte combattant les moulins et
aux Danaïdes condamnées à remplir leur tonneau.
Mais, lui dis je, êtes vous donc bien assuré de tout
ce que vous avancés? n'etes vous point préoccupé?
L'imagination ne vous séduit-elle pas? Avés vous
assez vû, et bien vû? Sans doute, fut sa réponse
il y a un peu de chaleur dans ce que je vous ai
<2r> dit, mais si vous saviés en détail tout ce que
j'ai fait, et supporté, si vous saviés combien j'ai
fait d'essais avant que d'en venir à ces résultats, si
vous saviés combien c'est malgré moi que je 1 mot biffure
1 mot biffure suis tombé sur cette idée, alors vous n'auriés
plus de doute: Vous me connoissés du zêle, des vues
droites, l'amour du travail et le desir d'être utile,
en vous savés que je suis capable de m'occuper de
suite et j'ai sçû 2-3 mots biffure même avec persévérance, vous
devés donc me suppôser que je ne me suis point occupé
sans raison d'une idée qui contredit à un si haut degré
toutes mes vues, tous mes projets, mes espérances, et qui
rend plusieurs années de ma vie fort
inutiles. Aureste, ajouta t-il,
Come ce n'est qu'à mon corps deff
endant
que je ferai prendrois une telle résolution,
début de la ligne biffure mais
si ma Santé et les circonstances l'éxi=
gent, je le ferai: ce qu'elles exigent vou=
driés vous donc qu'à l'espérance d'une 1 mot biffure fortune très médiocre
dans plusieurs années je sacrifiasse ma Santé &c. et m'apelle=
riés vous sâge si je travaillois encore 8 ou 9 ans à me
rendre incapable d'en jouïr? Mais vos Parens! ah!
vous me touchés dans le lieu le plus sensible. C'est pour l'amour d'eux
que j'ai deja tant et tant eû de patience 1-2 mots biffure et si je
ne peux du moins contribuer de ma bourse à leur aisance, je
ne la diminuerai point en retombant à leur charge?
Que ferés vous donc? Dabord vous supposés qu'on traite=
roit de Turc à maure un home dont on n'a qu'à se
louer, qui a été utile, et que sa Santé seule dont les
preuves sont écrites en jaune de toutes nuances sur sa face,
obligeroit à demander une retraite, vous supposés dis je qu'on
<2v> le laisseroit partir sans lui 1-2 mots biffure faire le plus léger
présent, et moi je ne puis le croire parce que ce n'est
pas la coutume, et parce qu'on jusqu'à la fin de la ligne biffure 
début de la ligne biffure n'agit pas de la
sorte avec ceux dont les procédés sont ouverts et honnêtes.
Mais supposons le pire. J'ai des meubles et des effets
de valeur qui vendus même au tiers me suffiroient
pour une couple d'années. Je ne suis dépendant d'aucunes
Comodités de luxe, et je peux vivre sobrement sans
peine, et pourvu que j'aye libertéy
and Competence 
come dit Pope, et que je puisse étudier je ne donne dans
une petite chambre dans un pays éclairé, sous un climat
tempéré que me faut-il de plus? Dailleurs je
sui
s connu avantageusement; on m'accorde du mérite, et
ce qui rend recomandable partout, et je ne désespére pas
assez de moi pour croire qu'un home d'honneur qui
ne vise qu'au nécessaire
2 mots biffure, et et à la faculté d'é=
tudier en paix, et qui vit désabusé de ce qu'on appelle
Grandeurs, 3-4 mots biffure ne trouve partout des
ressources et une retraite, surtout lorsqu'il n'a rien que sa
personne à pourvoir
. Que je me fasse un nom dans les lettres
ou que je suis me borne à être du nombre de ces gens de
lettres qui philosophent en paix pour eux et leurs amis, peu
importe, je ne vois rien audessus de cet Etat, et
après avoir fait l'expérience de quelques autres je
veux m'en tenir à celui seul qui m'a procuré depuis
l'âge de 1
12 ans les Plaisirs les plus vrais dont j'ai jouï, et qui
me fait encore oublier si souvent les traverses de de celui
que j'ai embrassé. On ne peut vaincre la destinée et la
mienne me paroit être 1 mot biffure l'Etat d'homes de lettres.

<3r> Pardon mon ami, si ayant à vous parler de moi,
je vous occupe pendant 4 pages d'un autre, mais vous
desirés connoitre sa façon de penser: ainsi donc encore 2
mots de lui. Lorsque je lui ai demandé où il 
comptoit se retirer pour réaliser ces beaux projets. Je n'en
sçais rien, a t-il répondu: Un home de lettres 1 mot biffure
1 mot biffure et un philosophe trouvent partout à se placer, et
le lieu où ils sont acceuillis, libres, et à leur aise 1 mot biffure cela devient
leur patrie aussi long tems qu'ils s'y trouvent bien. Quoique
j'aye dans mon pays 2 amis pour qui je n'ai rien de caché
au monde, quoique et des parens à l'éxistence desquels la
mienne est étroitement liée, ce n'est point là où j'irois
m'établir, du moins dans les 1ers tems. On m'y fatigueroit
de questions importunes, 2-3 mots biffure à chaque ins=
tant il faudroit m'y justifier auprès de personnes qui
1 mot biffure ne m'entendant pas me mettroient peut être
de mauvaise humeur, enfin je sçais qu'il faut retourner
chez soi avec une de la fortune pour y être bien reçû et come
ce ne seroit pas mon cas je recevrois fort mal ce qu'on 
pourroit me dire à Ce sujet. Si je retournois dans mon
pays, ajouta t-il, ce seroit pour y vivre en étranger,
car j'en haïs le gouvernement et je 1 mot biffure jamais je
n'y n'y prendrois d'emploi. Enfin je come j'espére n'être
point dans un Cas de nécessité, et d'être obligé de me soumettre à tout, il
1-2 mots biffure n'est pas même décidé que je voulusse (Ce cas arrivant) me charger
de la conduite d'un jeune home: je ne le ferois qu'autant
que cela pourroit me convenir, et surtout soyés bien convaincû
que c'est pour la dernière fois que je suis pédagogue. Voilà
ma facon de penser, et mes projets, si ma Santé ne
se rétablit pas et si mes circonstances restent les mêmes,
faites en part à votre ami et au mien.

<3v> J'ai dévoré votre Lettre du 21e 7bre mon bon ami: Elle a fait sur
moi toutes les impressions successives de plaisir et de peine
qu'on appelle avec raison les jouïssances de l'amitié.
Ne pouvant y répondre à loisir, puisque je l'ai recue
seulement hier, et qu'après demain matin je pars pour
6 mois, je renvoye à le faire ou en route, ou à Kief
où je séjournerai 2 mois et demi, ou à mon retour.
Je ne sçaurrois assez vous dire tout ce que j'ai éprouvé
en la lisant, touchès votre Coeur mon bon ami, et dites vous
à vous même tout ce que je ne puis moi même vous dire
en ce moment. Il y a 8 jours que j'en avois comencé
une très longue pour vous accâbler de reproches sur
votre Silence, mais à la reception de celle ci je l'ai
jettée au feu. Mon Compatriote ne tarit pas sur
vos éloges, et il aurra encore longtems à me répondre
avant que je l'aye assez questionné. Dans quelques
jours il doit entreprendre le même voyage que moi.
4 mots biffure

J'ai lû ce que vous me marqués du magnétisme avec
la plus grande attention et beaucoup de plaisir. J'aurois
pourtant tort de vous dire que je suis convaincû. A la
véri Je ne revoque point en doute les ressources sans
nombre de la nature et je suis loin de croire que ses
secrets sont dévoilés, mais j'avoue que je n'ai jamais
crû aux miracles, même lorsqu'on m'expliquoit le cathéchis=
me. Je suis convaincu mon bon ami que vous avés réelle=
ment crû voir les effets dont vous me faites le détaïl, mais
je ne le suis pas égâlement que vous les ayés scruté de
sang froid, et ce qui me le fait penser c'est la tournure
même de votre récit. J'honore Mr de Servan come un 
home de Loy, et home de lettres, mais entre nous mon
bon ami, je connois quelques uns de ses ouvrages qui sont
<4r> bien vuides de choses, et je me rappelle très bien
de vous avoir comuniqué plus d'une fois en sortant de l'assemblée de
la Societé littéraire où il avoit perroré fort longtems, qu'il
avoit perdu de vue son sujet pour s'occuper d'images et
pris l'ombre pour le corps. 1 mot biffure sans doute de Si c'est
un gd vice de ne recourir jamais aux images en parlant
et en écrivant, c'en c'est encore un plus grand de les employer
à chaque instant pour se dispenser d'1 mot biffure d'éplu=
cher une question ou de constater un fait. Par E
Prenons pour exemple les principes du Magnétisme que vous m'avés
exposé et qui se réduisent tous à ceci, d'un côté l'imensité
de la nature, et de l'autre notre ignorance; je soutiens
et si j'en avois le tems je vous montrerois peut être
qu'on en peut déduire les phénomènes les plus 1 mot biffure
1 mot biffure les Phénomènes les plus opposés aux loix mêmes
de la Physique. 1 mot biffure Je suis assurré mon bon ami qu'on peut
écrire sur cette nature et sur notre ignorance de gros
volumes, mais il s'agit de me faire voir la liaison des
principes du magnétisme avec les loix de cette nature, et
1 mot biffure ainsi qu'on connoit celle de la projection, et de la
chute des corps, de l'Electricité, des proprietés de l'ai=
mant &c. avés vous bien examiné tenu compte mon
cher Polier! de la Préoccupation d'une personne qu'on va magnétiser,
de son imagination, de votre situation propre à vous même dans
chacun de ces momens? avés vous imité en un mot cet observa=
teur qui observe à chaque seconde le baromêtre, le Thermomé=
tre, et qui réïtére 100 fois de suite l'éxpérience au moindre
doute? Je ne 1 mot biffure nie point l'influence de l'attouche=
ment en général et en plusieurs Cas 1 mot biffure mais je ne
puis concevoir que cela aïlle jusqu'au Somnanbulisme, et que ce
Somnanbulisme mette en état de percer dans l'avenir ou de pénétrer
les 1 mot biffure corps. Plut à Dieu que cela fut! On seroit débarrassé de
la Médecine à laquelle en mon particulier je n'ai aucune
<4v> foi. mais qu'il soit possible de me dire d'avance avec
certitude ce qui m'arrivera à tel jour, telle heure &c. ou de
qu'on puisse me détailler ce qui se passe en mon corps, je vous
l'avouerai mon cher Polier je repugne à la croire. N'oubliés pas
mon bon ami que Moyse dit avoir vu les magiciens d'Egypte changer
leurs baguettes en Serpens, et que ce même home nous parle de manne
miraculeuse, 1 mot biffure de la retraite des eaux du Golphe aratique &c.
qu'il donne pourtant pour des faits avérés: N'oubliés pas les prétendus
miracles de celui dont notre Secte tire son nom: Un home de bon
sens, qui scrute dans le fonds de son cabinet, sans aucun espri de parti
et sans autre desir que celui de s'éclairer peut-il les croire?
Je n'ai besoin ici d'aucunes authorités. Si j'en voulois je vous croirois de préférence
Mon bon ami, parce que je suis mille fois plus assuré de votre bonne
foi que de celle d'un Chef de Secte tel que Moyse. Le Rapport
des Comissions de l'Académie des Sciences porte un caractére
frappant de bonne foi et de modération. Quant aux personnes que vous
me cités je leur accorderai sur votre parole tous les talens et toute
l'honnêteté possibles, mais lorsqu'il s'agit de croire, je veux des
faits, et plus les Phénoménes sont hors du cours ordinaire des
choses, plus je veux de preuves: J'oppose ma raison à la foi de
l'Univers. Tels sont mon bon ami! Les principes dont je
2 mots biffure à soutenir de ma conduite 2 mots biffure de qui lorsqu'il s'agit de croire.

<5r> ne vous paroissent-ils pas vrais? Objectés, je 1 mot biffure
vous répondrai, il vaut toujours la peine de s'occuper et de s'instruire.

Les nouvelles que vous me donnés de Lausanne m'intéressent
toujours infiniment. Rapellés moi au Souvenir de Me
votre Epouse, à celui de Mes Vos Soeurs et de toute votre
famille. J'ignore pour quoi j'ai cru le Solitario marié.
Mes Complimens à lui, à Mr votre beau frêre, à la Mothe
et à mes connoissances. Je pars Samedi matin (2e Janvier)
avec mes Eleves et une Suite de 200 chevaux par poste. Nous
précédons l'Imp. Notre voyage jusqu'à Kief durera 35 jours.
J'aurai je l'espère de bons compagnons de voyage, mais
en attendant jugés de l'embarras lorsqu'il faut tout trans=
porter avec soi. Ce qui me fait le plus de plaisir c'est
l'espérance de jouir du Printems. Il y a 4 ans, mon
cher Polier, 4 ans que j'ignore ce qu'est devenue cette saison.
Il y a 4 ans que la terre et les arbres sont morts pour
moi, il y a 4 ans que je n'ai humé l'air suave
du mois d'avril et l'odeur de la violette. Cette Idée
est pour moi la dominante, je me couche et je me
réveïlle avec elle. O plaisirs d'un beau pays! jouïssances
pures d'un beau climat, Ciel serain du pays de Vaud, 
Paysâges enchanteurs du Phare, de Palerme, de Naples
et de l'Arnô, ou êtes vous? Adieu mon cher, mon
bon ami, je vous embrasse de toute mon ame, soyés long
come vous l'avés été dans votre lettre, et ne tardés pas tant à
m'écrire. Je vous écrirai peut etre de la route.

PS) Si vous le pouvés comuniqués à Monod la partie de ma lettre qui va jusqu'à
la pâge 5 .

<6r> Pourquoi donc au lieu d'aller à Spa, n'allés vous pas faire
un tour par Milan, Gênes et Turin ou Nice? Il ne seroit
pas plus couteux et vous verriés un Echantillon de cette
bella Italia dont le Souvenir vous feroit éternellement
plaisir, et certainement beaucoup de bien: Ah c'est Un
pays dont vous sentiriés si bien les beautés et c'est bien
alors qu'en relisant le Tasso vous seriés convaincu
de sa Supériorité sur les Poëtes modernes de même genre.

Les souvenirs d'un beau pays Ornent pour toujours
l'imagination d'un home, et passent jusqu'à son coeur;
pourquoi donc ne pas se les procurer quand on le peut ?

Préférés mon itinéraire à Spa et ses bruyans plaisirs, vous
n'aurés pas à vous en répentir, et croyés moi que le
<6v> le plaisir d'humer un air pur et suave, et de voir une
terre féconde ornée come pour une fête vaut toutes
les Recettes de tous les Esculapes du monde: Qu'on me
transporte pour un seul mois à la Bagaria près de Palerme,
ou à Girgenti, ou à Syracuse, ou à Taormina, ou à
Messine, ou à Sta Litterata en Calabre, où à Naples,
Rome, Pise, Bologne, Milan etc. et je suis assuré d'en
revenir frais et gaillard.

Vous avés dit vrai sur S... malheureusement il lui en cuit.
Je compte le voir dans quelques Semaines. Vous verrés par contre
dans quelques mois Mr Gaudot que je vous recomande. Je suis
fâché que Maresca ait été si pressé: c'est un fort bon enfant
dont j'ai eu beaucoup à me louer.

Avés vous lû l'inconcevable ouvrage de Me de Sillery sur la
Religion, et ses sorties contre les manes de J. J. Rousseau. Quèlle ineptie
que de vouloir corriger le Jugement prononcé par la postérité d'après
les pièces éxistantes, et par d'aussi plats argumens!
En vérité il y a des auteurs auxquels on devroit donner sur
les doigts quand ils touchent à des choses sérieuses, pour
leur honeur du moins. Adieu, je vous embrasse .


Enveloppe

A Monsieur
Monsieur De Polier de Bottens
cher Mr de Loÿs &c.
a Lausanne
en Suisse 


Note

  Public

Cette transcription a été établie dans le cadre du projet La Harpe et la Russie (1783-1795).

Etendue
intégrale
Citer comme
La Harpe, Frédéric-César de, Lettre à Henri Polier, [s.l.], 29 décembre 1786, cote ACV P René Monod 502. Selon la transcription établie par Lumières.Lausanne (Université de Lausanne), url: http://lumieres.unil.ch/fiches/trans/720/, version du 29.05.2019.
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