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Société du comte de la Lippe, « Assemblée L. Lecture d'un extrait du "Spectateur" sur la bonne humeur », in Extrait des conférences de la Société de Monsieur le comte de la Lippe, Lausanne, 25 avril 1744, vol. 2, p. 204-210

L Assemblée

Du 25e Avril 1744 Messieurs De Bochat Lieutenant
Ballival, Seigneux Bourguemaistre, Polier Professeur, Seigneux
Boursier, Baron DeCaussade, DuLignon, D'Apples Professeur, De
Saint Germain Conseiller, De Cheseaux fils s'y sont rencontrés.

Messieurs, Les idées que vous m'avez donné de la DévotionDiscours de Monsieur le Comte.
m'ont appris à la distinguer de tout ce qui n'en a que le nom, et à
connoitre d'une manière claire et sure, si les mouvemens que j'éprou-
verai au dedans de moi peuvent être agréables à la Divinité.

La Dévotion n'est autre chose; selon vous Monsieur DeCheseaux,a Mr DeCheseaux le fils.
que ces sentimens vifs d'amour, de reconnoissance et de dévouement
qu'excite dans l'ame d'une personne attentive l'idée des Perfections
de Dieu, et sur tout l'idée de ses Perfections morales; sentimens qui
nous portent à nous soumettre aux ordres de notre Créateur, et à
nous rendre utiles aux autres hommes, qui sont comme nous les
enfans de Dieu.

La Dévotion a donc pour fondement l'idée de Dieu et de ses
Perfections uniquement, et elle renferme des sentimens et des ac=
tions.

Tous ces sentimens que la Pompe d'un Culte, l'extérieur de la
Religion, de grands mots, l'habitude, l'exemple, ou quelque circons=
tance particulière excitent dans notre ame ne peuvent et ne doi=
vent être regardés que comme une fausse Dévotion.

/p. 205/ Ceux qui n'éprouvent point ces sentimens dont nous venons de
parler, ou ceux qui n'ont que des sentimens de crainte, ceux qui
poussent trop loin leur confiance en la Bonté de Dieu, et qui vivent
comme si Dieu ne prenoit aucun intérêt à ce que les Hommes font,
n'ont pas une véritable Dévotion.

Enfin ceux qui se bornent à des sentimens, mais dont les actions
ne répondent pas à ces sentimens n'ont pas une véritable Dévotion.
Ce sont proprement les actions qui distinguent la vraie Dévotion d'a=
vec la fausse.

Vous avez recherché, Monsieur, les causes qui ont contribué àà Mr le Conseiller De St Germain.
donner de l'éloignement pour la vraie Dévotion, et vous en avez ra=
porté plusieurs.

à Mr l'Assesseur Seigneux.Vous m'avez dit, Monsieur, que si les personnes qui ont le plus d'a=
version pour les Dévots connoissoient la véritable Dévotion, les principes
qui l'excitent, les sentimens & les actions qui en font l'essence, elles
reviendroient de leurs préjugés.

Vous avez marqué, Monsieur, deux caractères auxquels on peutà Mr le Bourguemaistre Seigneux.
distinguer la vraie Dévotion d'avec la fausse; le 1er c'est la sérénité
qui est une suite de la véritable Dévotion, et le 2d c'est la charité,
qui nous porte à couvrir les défauts du Prochain.

Vous m'avez montré, Monsieur, que rien n'est plus intéressant queà Mr le Lieutenant Ballival DeBochat
de bien connoitre la différence de la vraie Dévotion d'avec la fausse pour
le bien de la Société, afinqu'on ne soit pas la dupe des hypocrites qui
ont intérêt de les confondre, pour qu'on n'aperçoive pas leurs mauvais
desseins.

Vous m'avez montré, Monsieur, que le Prince devoit témoignera Mr le Boursier Seigneux.
sa Dévotion en public, que pour cela il doit marquer en toute sa con=
duite du respect pour la Religion, faire observer les Loix qui ont
été faites pour la soutenir; donner des marques d'estime à ceux
qui ont de la Dévotion; et dans les Assemblées publiques ne rien
faire qui puisse donner de mauvais exemples.

a Mr le Professeur D'Apples.Vous, Monsieur, vous avez indiqué quelques traits qui distin=
guent les faux Dévots d'avec ceux qui ont une véritable Dévotion;
les prémiers ont de l'ostentation, ils s'attachent à des bagatelles, et ils
croient qu'il n'y a qu'eux qui aient de la Dévotion.

Si les hommes, m'avez vous dit Monsieur, ont attaché des idées deà Mr le Professeur Polier.
mépris à la Dévotion, cela ne doit pas détourner d'en remplir les de=
voirs; au contraire cela doit nous y animer plus fortement, afin de
ramener par notre exemple ceux qui ont ces préjugés: que pour cela
il faut avoir grand soin de joindre la bonne conduite aux actes extéri=
eurs de la Religion.

/p. 206/ Vous m'avez dit, Monsieur, que la Dévotion qui ne consiste quea Mr le Baron De Caussade.
dans des choses extérieures, comme dans le chant des Pseaumes, dans
la fréquentation des saintes Assemblées, et d'autres choses de cette nature
dégénère en superstition: Que cependant il ne faut pas renfermer la
Dévotion uniquement dans l'intérieur, comme le font les Piétistes,
mais qu'à la Dévotion intérieure il faut aussi joindre l'extérieure
pour être en édification à nos Prochains.

Discours XXII du IV Tome du Spectateur, De la bonne humeur sujet de la Conference.On a lu après cela le XXIIe Discours du IV Tome du Spec=
tateur ou
Socrate moderne Ouvrage traduit de l'Anglois. Ce Discours
traite de la Bonne Humeur considérée non comme une Vertu, mais
seulement comme une Qualité de tempérament. Je ne ferai pas ici
l'analyse de ce Discours, parceque le Livre d'ou il est tiré est fort com=
mun, et dailleurs parce que Monsieur le Comte l'a inséré dans son
Discours. Ainsi je passe aux remarques qu'on a fait sur ce sujet.

Sentiment de Mr le Boursier Seigneux.Il y a plusieurs choses qui ont de l'affinité avec la bonne hu=
meur, qu'il faut pourtant distinguer d'elle. Elles en sont comme des
branches ou comme différens degrés. La joie c'est le sentiment des
évenemens heureux; la gaieté, c'est le sentiment agréable que donne
quelques circonstances heureuses et passagéres, ce sentiment a ceci
de particulier qu'il est propre à en exciter un semblable chez les
autres. L'enjouement est l'expression de la gaieté; c'est une disposi=
tion de l'esprit et du cœur qui nous fait apercevoir l'agrément de
tous les objets & qui nous met en état de le faire sentir aux au=
tres. La sérénité, ou l'humeur égale a quelque chose de plus tran=
quille que l'enjouement, elle est une suite du bon état de notre
ame uniquement, elle peut subsister en nous, quoique notre corps
soit dérangé. La bonne humeur est une disposition à la joie, elle est
plus vive que la sérénité et l'humeur égale, et elle est la suite pour
l'ordinaire d'un bon tempérament et de la bonne constitution de
notre corps. En tout cela il entre plus ou moins des dispositions
du corps & de l'esprit. Il n'y a aucune de ces qualités qui influe
plus sur le bonheur de la vie que l'humeur égale, elle nous dispose
à regarder sans envie le bien qui arrive à notre prochain. Je di=
rai encor que ces sentimens sont une suite d'un aquiescement aux
ordres de la Providence; elle nous rend, de plus, agréables aux autres;
car le fond de la Politesse consiste à faire que les autres soient con=
tens d'eux et de nous; elle est essentielle au bonheur du Genre hu=
main; enfin elle est une suite de notre reconnoissance pour Dieu,
de l'amour pour le Prochain, et du bon état de notre Ame.

Peut-on aquerir cette humeur égale? Si on ne peut l'aquerir dans
/p. 207/ sa perfection, la réflexion peut cependant beaucoup contribuer à
nous la procurer. C'est donc une mauvaise excuse que celle de
ceux qui disent, je suis ainsi fait. Il faut se faire des idées net=
tes des choses, les desirer avec modération, et se mettre à l'abri de
l'orage des passions. Ce sont là les remarques de Mr le Boursier.

J'approuve, a dit Monsieur le Professeur Polier, les sentimensSentiment de Mr le Professeur Polier.
de l'Auteur. Il auroit pu cependant entrer dans un plus grand dé=
tail de ce qui peut nous 1 mot biffureformer la bonne Humeur: en particulier
il auroit du parler plus au long de l'idée de la Providence qui nous persuade
que ce qui arrive dans cet Univers est conduit par une grande
Sagesse, et qu'il a pour but le bonheur du Genre humain. Pour
cela il faudroit entrer dans le détail des voies de la Providence,
qui quoiqu'elles nous soient cachées en partie, ne laisseront pas
de nous convaincre toujours plus de la Sagesse et de la Bonté du
Créateur. L'autre principe de l'Auteur est excellent, savoir qu'il faut
vivre en honnête homme pour avoir de la bonne humeur, mais il y
faudroit aussi un plus grand détail.

A ces Causes générales de la bonne Humeur on pourroit joindre
d'autres moiens particuliers qui sont p.e. notre expérience et l'expé=
rience des autres. Enfin il faut consulter toujours la Religion qui
nous aprendra à éclairer notre Conscience, à nous soumettre à la Pro=
vidence, et à faire que nous soions toujours contens de notre Conscience
& qu'elle soit toujours fixe.

L'Auteur auroit du distinguer la bonne Humeur de plusieurs
autres choses qui en aprochent. Les définitions de Monsieur le Bour=
sier sont un peu trop subtiles et pas tout à fait conformes à l'usage
qui confond souvent les différens termes qu'il a expliqué.

Sentiment de Mr le Conseiller De St Germain.Monsieur le Conseiller De St Germain a dit que la bonne Hu=
meur est ou machinale ou raisonnée. Les remèdes conduisent à la
première. La 2e est à l'abri des orages qui troublent la 1ere, elle
est fondée sur la confiance en Dieu, et le témoignage d'une bonne
Conscience.

Je ferai là dessus une remarque qui est très commune; c'est que
la bonne Humeur regne plus chez les personnes d'une fortune médiocre
que chez les riches, témoin le Savetier de la Fable de La Fontaine; par=
ce que les Pauvres se passent de bien des choses: d'où il suit que la
fortune que tout le monde recherche n'est pas aussi souhaittable que
bien des gens se l'imaginent.

Sentiment de Mr DeCheseaux le fils.La bonne Humeur; suivant Monsieur DeChesaux le fils, va=
rie suivant ses objets; ainsi la bonne Humeur à laquelle on se livre
/p. 208/ à table, et la bonne Humeur qu'on a en suite d'une bonne nou=
velle; ces deux humeurs sont bien différentes. La bonne Humeur
qui consiste toute dans le rire est opposée à plusieurs devoirs, et
en général à toute occupation sérieuse.

Il est utile de se persuader que la Religion est compatible
avec la bonne Humeur, et il faut s'en convaincre par raisonnemt
et par expérience. Une personne qui veut s'en convaincre doit
commencer à réfléchir sur des choses agréables, il doit aussi médi=
ter dans des tems agréables, et s'élever de là à Dieu et aux cho=
ses spirituelles. Ces nouveaux objets ne troubleront point le plaisir
qu'il a gouté dans ses prémiéres réflexions; au contraire il s'aperce=
vra qu'il augmente et qu'il est établi sur des fondemens plus soli=
des que ceux qu'il a ressenti auparavant. Ce plaisir vif qu'il éprou=
vera, l'engagera à faire de l'étude de la Religion sa plus chére oc=
cupation; son esprit et son cœur ainsi agréablement occupés lui ren=
dront la pratique des Devoirs de la Religion des plus agréables et des
plus faciles.

Mr le Baron DeCaussade et Mr DuLignonMonsieur le Baron DeCaussade et Monsieur DuLignon ont ap=
prouvé les réflexions de l'Auteur et celles que Messieurs de la Société
ont fait, sans vouloir y rien ajouter.

Pour savoir ce que c'est que la bonne Humeur, il faut considérerSentiment de Mr l'Assesseur Seigneux.
ce qu'est la mauvaise humeur. C'est une trop grande sensibilité de l'Ame
sur les choses qui nous arrivent, lorsqu'elles ne réussissent pas au gré
de nos souhaits. Le moien d'aquerir la bonne Humeur, c'est d'éviter les
passions, de se modérer. Il est difficile dans la douleur de conserver de
la sérénité et de la bonne Humeur, mais s'il est difficile, il n'est cepen=
dant pas impossible; on peut dans ce cas là même posséder son Ame,
de façon qu'elle ne soit pas abbatue par la douleur, on peut s'élever
au dessus des souffrances et conserver une grande tranquillité; mais
on ne vient pas dans cet état tout d'un coup, on n'aquiert cette force
que par l'exercice et peu à peu. On peut faire par raport à l'Ame,
ce que fait un Maréchal qui manie du fer chaud sans se bruler, ce n'est
que par degrés qu'il a aquis cette dureté qui le rend insensible à l'action
du feu; La réflexion et l'exercice donnent donc à l'Ame de la force
pour se modérer. C'est en abrégé ce qu'à dit Monsieur l'Assesseur Seigneux.

Monsieur le Bourguemaistre a dit que la bonne Humeur dépendSentiment de Mr le Bourguemaistre Seigneux.
du Tempérament, et que l'Egalité d'Ame dépend de l'étude, de la réflexi=
on et du sentiment d'une bonne Conscience. Il est très important de se
procurer cette Vertu, qui nous mette en état de remplir nos devoirs d'une
manière agréable aux autres, et qui, par l'attrait du plaisir nous in=
vite /p. 209/ à persévérer dans la pratique des Devoirs qui nous sont im=
posés, et qui enfin nous attire l'approbation de notre grand Maitre.

L'humeur, c'est l'avis de Monsieur le Professeur D'Apples que jeSentiment de Mr le Professeur D'Apples.
raporte, est une disposition de l'Ame rélative aux actions d'où elle se
tire. La bonne Humeur est cette satisfaction qui nait du sentiment que
nous remplissons nos Devoirs envers Dieu, envers le Prochain et en=
vers nous mêmes. La bonne Humeur, dit l'Auteur, est une reconnois=
sance envers Dieu, de ses bienfaits, or la reconnoissance est une satis=
faction. La bonne Humeur qui regarde les autres vient de l'éducati=
on, de l'habitude, du commerce des autres hommes. Celle qui nous
regarde nous mêmes vient aussi de l'éducation.

Sentiment de Mr le Lieutenant Ballival DeBochat.Tous les Hommes sont intéressés, a dit Monsieur le Lieute=
nant Ballival DeBochat, à se procurer la bonne Humeur, mais par=
ticulièrement ceux dont la volonté détermine le sort des autres.

L'Auteur parle sur tout de la bonne Humeur comme d'une Quali=
té qui nous met en état de remplir nos Devoirs avec plus de faci=
lité. Il faut donc montrer que, quoique notre intérêt ne nous
portât pas à avoir cette satisfaction, ce qui cependant nous in=
téresse très fort, nous devons travailler à l'aquerir pour nous
procurer un moien qui nous facilite la pratique de tous nos De=
voirs; on se convaincra sans peine de cette vérité, si on considère qu'on
n'est pas en état de régler sa conduite lorsque les passions nous agitent,
il n'est pas possible dans ce cas de choisir jamais juste les objets qui
se présentent à nous.

La bonne Humeur est sur tout nécessaire aux Princes qui doi=
vent juger les autres et exercer la justice distributive, distribuer les
biens, les recompenses et les maux. Comme leur regard annonce le sen=
timent dont leur ame est pénétrée & que leur bienveuillance ou
leur mépris est déja en lui même une recompense ou une punition, et
qu'il donne lieu à former des espérances ou à ressentir des craintes,
ils doivent avoir grand soin de ne laisser paroitre sur leur visage
que les sentimens que la connoissance exacte qu'ils ont du mérite
de chacun demande qu'ils aient. Sans cela & s'ils se livroient à
quelque mauvaise humeur, ils pourroient rebuter des personnes
qui auroient été dignes d'approbation, ils feroient penser qu'ils ne
connoissent pas le mérite, qu'ils ne l'estiment pas, ou qu'ils ne
louent et ne blâment que par caprice; idées qui revoltent les
esprits, qui découragent; et qui peuvent porter dans le désordre
ceux qui ne sont pas bien affermis dans leur devoir. Les Grands
donc sont obligés à faire toujours paroitre de la bonne Humeur,
/p. 210/ parce que leur regard est souvent une décision de leur approba=
tion ou de leur disgrace. Louis XIV étoit fort attentif à rece=
voir ceux qui l'abordoient d'une manière gracieuse, il assai=
sonnoit ses faveurs d'un air gracieux qui en augmentoit le
prix et il diminuoit la mortification de ses refus par un re=
gard plein de bonté, il renvoioit chacun content, et disposé à
le servir avec plus d'ardeur et de zèle.

De plus chacun est obliger à manifester de la bonne Hu=
meur pour se conserver l'estime des Hommes, en leur faisant
comprendre que la pratique de nos Devoirs ne nous chagrine
point et ne nous est pas à charge.

Outre cela la bonne Humeur attire l'amitié, et la confi=
ance, et les Grands sont d'autant plus obligés de l'aquerir
que ne pouvant connoitre les choses que par le raport qu'on
leur en fait, s'ils n'ont pas des amis qui les instruisent de ce qui
se passe, ils ne seront pas en état de juger sainement des choses;
au lieu qu'aiant des amis qui leur parlent fidèlement, ils pourront
se fier à eux, et par là ils seront en état de bien decider; si on
considère les Grands comme bizarres, il n'y aura personne qui s'at=
tache solidement à eux, chacun cherchera à se ménager des res=
sources, au cas qu'il vienne à perdre la faveur du Prince. Chacun
peut juger de cette bonne humeur qui se trouve chez les autres; il
est vrai que les visages ne se ressemblent pas et que la maniere
de manifester sa bonne Humeur n'est pas la même par tout, mais
quelque physionomie et quelques traits que les autres Hommes aient
nous avons une sagacité naturelle qui nous fait démèler jusques
à un certain point le caractère des personnes que nous voions. Or
il n'y a point de caractère moins propre à nous attacher à quelcun
que la bizarrerie, et il n'y en a point de plus opposé à la bizarrerie
ni plus propre à nous faire des amis que la bonne Humeur.

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Citer comme
Société du comte de la Lippe, « Assemblée L. Lecture d'un extrait du "Spectateur" sur la bonne humeur », in Extrait des conférences de la Société de Monsieur le comte de la Lippe, Lausanne, 25 avril 1744, vol. 2, p. 204-210, cote BCUL 2S 1386/2. Selon la transcription établie par Lumières.Lausanne (Université de Lausanne), url: https://lumieres.unil.ch/fiches/trans/547/, version du 24.06.2013.
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