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Société littéraire de Lausanne, « Sur l'émigration du peuple et des paysans vaudois », in Journal littéraire, Lausanne, 31 mars 1782, p. 108v-112

<108v> Assemblée du 31 Mars 1782.

Présens Mrs Secretan Presid. Gillies, de Corcelles, de Mon=
tolieu, Deyverdun, Levade; Constant, Verdeil, de Saussure Juge,
Bugnion, Kuittner, Secr. Assist. Mr Cazenove.

Quest. Quels seraient les moïens d’empêcher l’émigration
du peuple et des Paysans du pays de Vaud?

Mr le Juge de Saussure a ouvert la séance par un mé=
moire sur la question proposée. Il pose d’abord en fait qu’une
population nombreuse designe la puissance et la prospérité
d’une nation. Quand cette population, dit-il s’accroit au delà
de ses justes bornes, alors seulement l’emigration est un
bien ou devient nécessaire. Celle du pays de Vaud existe, et
est un mal. Chaque année il arrive dans ses villes et même
dans ses campagnes un grand nombre d’étrangers, qui pour
la plupart prospèrent. La plus grande partie des artisans
et ouvriers sont étrangers, aussi bien qu’un grand nombre de
cultivateurs à qui sont confiées les fermes les plus consi=
dérables, les prairies,
&c. Les Jardiniers sont presque tous français.
Il semble que le peuple du pays de Vaud ne saurait être
autre chose que Laboureur, Vigneron, Soldat, domestique.

Malgré cette affluence des étrangers la population n’aug=
mente pas, la main d’œuvre est excessivement chue, les
jeunes gens d’un certain ordre sont rares dans les villes,
on a beaucoup de difficulté à se procurer des ouvriers:
c’est autant d’indices d’une depopulation continuelle dont
les suites sont d’autant plus funestes qu’il n’est peut être
aucun sol qui exige pour sa culture plus de travaux et
plus de bras.

L’auteur de ce mémoire indique trois différentes causes de
ce mal. La premiere: Le pays de Vaud fournit plus de soldats
aux puissances étrangères que la partie Allemande du Canton pro=
portion gardée, et presque tous les soldats qui sont les jeunes
gens les plus beaux et les plus vigoureux sont enlevés à
l’agriculture. Une grande partie d’entre eux ne revient jamais,
d’autres ne rapportent qu’un corps usé et des inclinations vi=
cieuses. Le gout des paysans pour la domésticité étrangère
est une seconde cause de dépopulation, et Mr de Saussure la
croit la plus considérable et la plus funeste. de tout Des per=
sonnes des deux sexes sortent et ne reviennent qu’usées, vieilles
<109> et avec les vices de leurs maîtres. Le luxe enfin est la 3me
cause de dépopulation, parce qu’il corrompt les moeurs, augmente
les besoins et éloigne du mariage. Un grand nombre de familles
autrefois nombreuses diminuent de jour en jour et s’éteignent.

Pour remedïer à ces maux, Mr de S. propose des moïens
particuliers et des moïens généraux; parmi ces derniers le
plus efficace serait d’inspirer aux Citoïens l’amour de leur
patrie. Déja la nature nous a doné de l’attachement pour
notre sol natal; on le quitte avec regret, on le revoit avec
transport. Le gouvernement n’a qu’à seconder cet attachement
en gouvernant son peuple comme des enfans chéris, en n’exi=
geant jamais trop, en se regardant non comme les proprié=
taires, mais comme les chefs et conducteurs. Qu’ils se répan=
dent au milieu du peuple, qu’ils conversent avec lui avec
bonté! Que des fêtes simples et augustes renouvellent dans
les coeurs cet amour de la patrie; que les noms et la mé=
moire des héros citoïens soient célébrés!

Un Code de bonnes loix morales serait un grand bien. Ce sont
dit Mr de S. les moeurs des Individus qui forment celles de
la nation; pour conserver celles-ci, il faut veiller sur celles des
particuliers. Les gouvernemens ne s’occupent ordinairement
qu’à prévenir les grands crimes et négligent tout ce qui mine
et altère insensiblement, et corrompt à la fin les moeurs
de toute une nation. Cependant les peuples simples, vertueux
et heureux n’émigrent pas.

Une sage administration doit multiplier les objets du tra=
vail et de l’industrie du peuple, favoriser surtout l’agriculture
et en général faire en sorte que tout citoïen qui se voue à
des occupations utiles, puisse subsister avec sa famille.

Quant au service étranger, l’auteur laisse à l’administration
à considérer si son pays est assés peuplé pour fournir tant de
troupes sans se nuire; si les rélations avec les puissances étran=
gères l’exigent et si enfin le pays en perçoit plus de bien
et que de mal. Il voudrait qu’un sujet ne put s’engager
qu’une fois en toute sa vie et pour un certain nombre d’années
seulement; que chaque Capitaine, loin de retenir ses soldats,
fut obligé de les reconduire aux pays.

Quant au service doméstique Mr de S. voudrait que le
Gouvernement put le défendre absolument, ou y attacher une
marque d’improbation.

Un Code de loix morales remédierait à légi l’emigration qui est
une suite du luxe; nos loix somptuaires qui défendent un habit de
velours et permettent le doméstique le plus nombreux et les équipages
les plus riches, ne suffisent point.

<109v> Après ce mémoire, reçu avec de grands aplaudisemens, que j’aurais
désiré transcrire plutot qu’extraire, Mr Constant en lut un dont
les idées se rencontrent en bien des endroits avec celles de Mr le
Juge de S. Je n’en extrairai que les Articles que Mr de S. n’a point
touché ou sur lesquels Mr C. s’étend d’avantage. D’abord il
trouve qu’il n’apartient point à des sujets de traiter cette que=
stion, mais il demande en général les moïens d’empêcher un
peuple de quitter son pays. Il attribue les émigrations à l’inquié=
tude naturelle à l’home qui quitte volontiers ce qu’il a pour
chercher ce qu’il n’a pas. Il trouve une seconde cause dans
le manque des moïens de vivre; car tant qu’un peuple trouve
sa subsistance, il n’est point trop peuplé. La Hollande produit
très peu de chose et c’est le pays le plus peuplé de l’Europe.
Il faut donc encourager l’industrie; c’est elle qui marqueche tou=
jours de front avec la population. Ici il passe en revue une
grande partie des Nations différéntes qui sont ou qui étaient très
nombreux. Les loix de Moïse favorisaient la population de
toutes les manieres possibles. Des Juifs se répandaient partout,
mais, pour les attacher à un pays qu’ils auraient peut-être quitté,
ils étaient obligés de venir tous les ans à Jérusalem. De tout
cela il conclut que les peuples sont ce que les Gouvernmens
en font. Il voit dans les émigrations des differentes nations
l’effet d’un caractère, mais il n’en voit point dans celles qui
affligent son pays. Il reproche à ce peuple des armes avilies
qui préfèrent de languir dans un service dur et bas à la
douceur de vivre dans leurs familles libres et cultivateurs,
pour l’espérance d’un gain incertain et souvent pour exercer
les professions les plus basses et les métiers les plus vils.

Après s’être étendu sur le service étranger, l’auteur ajoute
que, si ce service ne dépeuple pas considérablement le pays,
il fait beaucoup de mal en général, parce qu’il augmente cet
esprit d’inquiétude et done envie à s’expatrier; les filles vont
chercher leurs amans, les jeunes gens leurs parens.

Mr C. trouve qu’il ne convient point à un gouvernement
doux d’emploïer des voïes de force, come le Roi de Prusse; mais
on pourrait flétrir l’émigration qui serait sans cause, en
déclarant vagabonds les émigrans, par un édit qu’on lirait
tous les ans en chair. Une autre loi permettrait aux parens
de deshériter les enfans qui se seraient expatriés sans leur
permission, et de doner cette portion à ceux qui seraient restés.
Aussi ceux qui restent dans le pays seraient-il toujours pré=
férés pour occuper les emplois tels que de Gouverneur, Justicier, &c.

Les homes étant obligés d’épouser les filles qui les déclarent
peres de leurs enfans, quittent volontiers le pays, l’enfant reste
<110> à la commune et périt souvent faute de soins. On devrait
donc adoucir cette loi. Les Cabarets perdent le paysan: ils ne
devraient être permis que sur les grandes routes, où même ils
ne devraient être ouverts au paysan qu’une fois par semaine.

Mais il ne suffit pas seulement d’empêcher l’émigration,
il faudrait encore tacher de rapeler ceux qui se sont ex=
patriés. La maladie du pays qui était plutot une vertu,
n’existe presque plus; tout pays, tout gouvernement est bon
aux Suisses; et ceci est certainement la faute du Gouverne=
ment qui n’attache pas assés ses sujets à la patrie. Le
Français se passionne pour son Roi, il le voit, le cherit;
Dans les Républiques le sujet ne connaît son souverain
que par les redevances qu’il paye, ou par les punitions
qu’il en reçoit. Mr C. voudrait qu’on établit des députés
qui visiteraient de tems en tems leur pays; avec une cer=
taine solemnité et sous différens prétéxtes. Le peuple ver=
rait son souverain, verrait qu’on pense à lui et s’attache=
rait à lui et à la patrie. L’home est conduit bien plus
par l’apparence et par l’insinuation que par la force.

Dans le pays de Vaud le paysan est triste et bruïant,
les dimanches, seuls jours de fêtes il lui est défendu de s’amuser.

Quant à l’exercice militaire qui est onereux, l’auteur du mé=
moire propose de faire une espèce de fête, en le rendant court,
tous les dimanches et en y ajoutant une musique champêtre.
Les représentans du souverain pourraient y assister de tems
en tems, du moins y paraître; ils exciteraient l’émulation
du Soldat, inviteraient à la gaïeté et laisseraient quelque
marque de la bonté du souverain. Tout le village s’y rassemble=
rait volontiers, les vieux iraient moins au cabaret, les filles
seraient moins délaissées, il se ferait plus de mariages.

Un autre moïens que Mr C. croit très efficaces soit pour
faire rester, soit pour faire revenir, serait d’établir dans les
principales villes des banques qui de la part du souverain rece=
vraient l’argent des paysans et des doméstiques et leur paye=
raient un certain intéret reglé et proportionné suivant leur
séjour et leur retour dans le pays: et là dessus il pourrait
être fait des plans de tontines et de rente viagères plus ou
moins attraians. Actuellement lorsqu’un paysan, ouvrier ou
domestique a amassé quelque argent, ou il l’emploïe mal, ou
il s’en sert pour s’en aller. L’argent porté dans ces banques
pourrait être prêté au pauvres communes à bas intéret
avec l’obligation de l’emploïer à l’amélioration de leur terrain.
<110v> Les lods, les dixmes, les censes en recevraient bientôt une aug=
mentation considérable, et le Souverain retrouverait bien vite
et avec profit les avances qu’il aurait faites.

Mr Gillies a beaucoup combattu les moïens violens qu’on
pourrait emploïer pour empêcher l’émigration; il voudrait qu’on
prit le peuple par ses intérets. Pour engager un peuple de sal
rester dans sa patrie, il faut lui rendre cette patrie douce et
agréable, donner de bonnes loix, encourager le comerce et les
manufactures, lui ouvrir de nouvelles voïes de gagner la
subsistance, enfin le mettre à son aise de toutes les manières
possibles. Au reste il croit que cette emigration dont on se
plaint tant, n’est qu’apparente; qu’à la vérité on trouve des
Suisses partout, mais qu’une des raisons de cela est, qu’ils
n’ont pas de capitales où dans d’autres pays un grand nombre
de Provinciaux se perd. Il n’est point contre le luxe, mais
le croit au contraire le plus grand encouragement de la population.

Mr Levade pense que la langue française, jointe aux
Protestantisme est une des causes des fréquentes emigrations
de cette nation, parce que cette langue est partout très recherchée.
Il dit que cette inquiétude naturelle, dont il a été déja question,
a été de tout tems plus forte chés les Suisses que chés aucun
autre peuple. Il connaît le paysan de ce pays yvrogne et
paresseux, par conséquent pauvre et peu attaché à des
foïers qui, ne le mettant point à son aise, sont abandonés
à la moindre espérance de faire quelque fortune dans l’e=
tranger. Il voit revenir les Soldats revenir au pays avec
de beaux uniformes que leurs parens dans le pays sont souvent
obligés de payer, parce que leur fils sans cela ne reviendrait
pas. Le Gouvernement devrait défendre l’entrée à tout uni=
forme et ordonner d’un autre côté que ceux qui ont été dome=
stiques dans l’étranger, portassent leur livrée le reste de leurs jour.

Mr de Montolieu trouve qu’il n’est pas tout à fait dé=
cidé qu’un état bien peuplé soit plus heureux pour cela
qu’un autre. Ne tâchons point, dit-il, d’augmenter continuellement,
mais rendons heureux; ne forçons point de rester, mais faisons
de sorte que le peuple ne désire pas de sortir; encourageons
ses travaux, augmentons ses ressources &c. et qu’en suite il y ait
beaucoup ou peu de monde dans cun pays, c’est fort indifferent
pour ceux qui y vivent heureux et tranquilles.

<111> Mr Deyverdun, applaudissant beaucoup à l’utilité de cette
question et aux mémoires qui l’ont traitée, propose de nomer
un comité pour relire ces mémoires, y faire des changemens
si on le trouve à propos, et de les faire insérer dans le Mer=
cure de Neuchatel. Quant à la question, il dit que nombre
de personnes s’expatrient parce qu’il ne connaissent pas
leur bonheur, et s’en répentent bien vîte, mais souvent
trop tard. On ne dit pas assés au peuple, combien il est heureux;
les ministres devraient souvent en faire des sujets de ser=
mons, faire sentir à leur paroissiens la douceur du gouver=
nement, le peu d’impots qu’ils payent, leurs proprietés assurées, la paix
et la tranquillité dont ils jouissent, l'hl l’heureux climat
et nombre de loix qui veillent sur leur bonheur.

Mr de Corcelles désapprouve toute voïe de force, même les
privations de certains avantages ou emplois publics; le Suisse
doit être libre, libre même à quitter son pays. Qu’on l’y mette
à son aise pour l’engager à rester. Quant à la crainte du
gouvernement, Mr de Corcelles dit que le paysan sait très
bien aprocher son souverain ou ses représentants.

Mr Verdeil ne croit point à cette inquiétude naturelle
qu’on a admise come une des causes des émigrations; il dit
que ce serait un effet sans cause. C’est la fortune qu’apor=
tent les un au pays les uns qui encourage à sortir les
autres; le peuple ne voit que cette fortune et les riches mari=
ages qu’ont fait quelques uns dans l’étranger, et ne fait point
attention au plus grand nombre qui ne revient pas ou qui
périt dans la misère. Il voudrait qu’on publiat tous les ans une
liste qui indiquerait le sort des ceux qui se sont expatriés;
le peuple serait effraïé du grand nombre de ses compatriotes
qui périssent dans les hopitaux et meurent dans la misère.

Mr Bugnion desaprouve l’idée de faire insérer ses mémoi=
res dans le Mercure de Neuchatel, et desire avec Mr Deyverdun
qu’on nome un comité ou qu’on engage les auteur de fondre
ces deux mémoires dans un.

Mr Secretan n’est pas persuadé du mal que font les émigra=
tions; peut-être, dit il, sont elles un mal nécessaire, qui même
peut devenir quelque fois salutaire. Les Suisses sortent-ils plus
que les autres peuples? Il en sort, il en vient d’autres. Est-
il permis à un souverain quelconque de punir un sujet
pour avoir quitté son pays? Cela ne serait-il pas contre
le droit de la nature? Si je me trouve mal chés moi, pourquoi
ne sortirais-je pas? Et qui peut savoir, coment et à quelque
point je me trouve mal?

<111v> Le Secrétaire croit qu’une grande partie des causes de
l’émigration se réduit à une seule, à laquelle vous ne pouvés
pas remedier, Messieurs; c’est le manque de ressources. On a beau
parler d’agriculture, elle n’est rien sans le comerce, ou elle n’est
faite que pour des nations qui vivent encore dans cette simplicité
de la nature qui ne connaît que les premeirs besoins de l’homme.
Or le commerce et les manufactures sont très peu de choses
dans ce pays. D’ailleurs il y a des momens, où l’agriculteur et
surtout le vigneron ont très peu d’occupations; c’est alors que
dans d’autres pays il s’adonne à différens travaux rélatifs aux
fabriques. Le pauvre qui n’a point de biens fonds à lui, gagne,
en cultivant la terre, très peu de chose, dans un pays où les
vivres sont chers et où l’agriculture ne marche pas de front avec
le commerce. Il s’expatrie donc. On n’a presque point
touché l’émigration des gens comme il faut; la cause en est
encore le manque de ressource, et cette émigration des gens come
il faut influe sur celle du peuple plus qu’on ne paraît croire.
C’est d’eux, et non des étrangers qu’est venu le luxe et qu’il vient
encore. L’home come il faut qui s’expatrie, revient un jour
avec plus ou moins de fortune, ou ne revient point du tout.
Il se met en ménage, meuble sa maison, achète des biens-fonds,
s’établit dans des maisons de campagnes, batit, arrange et
met partout le luxe qu’il a vu dans les pays où il a sejourné.
Dans les pays à ressource le particulier tire une grande partie
de ses rentes des emplois qu’il occupe, des charges militaires, du
comerce, et les biensfonds apartienent au cultivateur qui s’y at=
tache. Le nombre des gens come il faut est moins grand; mais
les gens du bas étage sont plus nombreux et plus à leur aise.
Les personnes d’un certain état étant occupées de leurs emplois,
de leur comerce, se répandent moins dans les campagnes; la ligne
de séparation entre lui et le cultivateur est plus exactement
fortement marquée, le dernier ne voit point cette foule de maisons
de campagnes et de persones des villes, et a moins d’envie
de devenir ce qu’il appelle Monsieur; il reste ce qu’il est, même
avec une fortune très considérable. Le Secrétaire conaît dans
l’Emental, l’Aargau, le Canton de Zurich des paysans excessivement
riches et qui n’en sont pas moins paysans; il en conait dans
les Cantons de Swiz et d’Uri qui à côté de leurs travaux de
campagnes exercent le comerce et qui également ne sortent pas
de leur état de leur maniere de vivre. Ici dès que le paysan
a gagné quelque chose, il change absolument de manière d’être.
<112> Donnés plus de ressources à ce pays et il n’y en aura point de
plus susceptible d’être heureux. Le Souverain y est bon et
doux, le peuple tout aussi laborieux que d’autres, ses productions
sont bonnes; joignés à cela la beauté du pays, le climat
qui fait croitreprosperer les fruits de l’Italie et de l’Allemagne se=
ptentrionale, la tranquillité, dont on jouit, la douceur
dans les moeurs des habitans, la Salubrité de l’air et les
possessions et les personnes assurées.

Etendue
intégrale
Citer comme
Société littéraire de Lausanne, « Sur l'émigration du peuple et des paysans vaudois », in Journal littéraire, Lausanne, 31 mars 1782, p. 108v-112, cote BCUL, Fonds Constant II/35/2. Selon la transcription établie par Damiano Bardelli pour Lumières.Lausanne (Université de Lausanne), url: https://lumieres.unil.ch/fiches/trans/1357/, version du 21.02.2024.
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