Fiche biographique

Porta, Marc-Antoine (1725 - 1781)

Naissance
15.05.1725 à Lausanne
Décès
25.05.1781 à Lausanne
Confession
Protestant
Lieu d'origine
Cully et Lausanne
Nationalité
Suisse (VD)
Etat civil

Fils de Daniel, receveur, et d'Anne-Suzanne née Lemaire. Frère de Marc Béat Louis Jacob.
Epouse en 1745 Charlotte Dapples (dont il divorce), fille de Jean-François (1690-1772), professeur à l'Académie de Lausanne et de Jeanne Elisabeth née de Charrière (1701-1785). Charlotte se remariera avec le Dr. Auguste Tissot.
Epouse en 1751, en secondes noces, Marie-Salomé Stras (?-1766), française, fille de Johann.
Enfants: Jeanne Susanne Charlotte, qui épouse Benjamin François Jacob D'Apples, conseiller et bourgeois de Vevey; Frédéricine Leanne Susanne Salomé, qui épouse Marc Louis Frédérich Guillaume Porta, avocat.

Biographie

"Etudes de droit à Lausanne et en Allemagne (doctorat). Avocat, admis à plaider en cour souveraine dès 1755, assesseur baillival à Lausanne (1771-1781). Professeur extraordinaire de droit coutumier à l'académie de Lausanne (1764-1781). P. est connu pour avoir préparé, sous l'impulsion d'Albert de Haller, la rédaction finale du coutumier d'Aigle (Code des loix des trois mandements de la plaine du gouvernement d'Aigle, 1772), ainsi que celle du Code de la montagne de Diesse (1777). Sa réputation de libertin et des désordres privés lui valurent l'hostilité de ses collègues."
(source: extrait tiré de D. Tappy, "Porta, Marc Antoine", in Dictionnaire historique de la Suisse, version du 30.03.2012)

P. est le seul professeur extraordinaire de droit chargé d'un enseignement au cours du XVIIIe siècle et aucun ne succède à sa charge.
(source: d'après A.Tappy, Denis et alii, 300 ans d'enseignement du droit à Lausanne, 2010, p. 23)

P. est également jurisconsulte à Lausanne et justicier à St-Michel (1745). "Il rédige en outre un mémoire que la ville de Lausanne envoie à Berne, concernant ses difficultés avec les habitants des Rapes à cause des pâturages (1780). Avocat dans plusieurs affaires à Lausanne, il est accusé à plusieurs reprises de libertinage; en 1756, Jeanne-Louise Chevaley l'accuse de lui avoir transmis une maladie vénérienne, accusation finalement abandonnée, elle ne sait dire si elle tient sa maladie de lui ou de M. Fivaz (le professeur)."
(source: extrait tiré de M. Kiener, Dictionnaire des professeurs de l'Académie de Lausanne (1537-1890), 2005, p. 479-480)

Commentaires sur son oeuvre/ses écrits
Fonctions publiques et privées
  • ? - ?  Jurisconsulte à Lausanne
  • 1745 - ?  Justicier à Lausanne
  • 1764 - 1781  Professeur extraordinaire de droit coutumier à Lausanne
  • 11.1771 - 01.04.1781  Assesseur baillival à Lausanne
Sociétés et académies
  • 1764 - 1781  Académie - Lausanne
Relations et contacts
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