Fiche biographique

Prevost, Pierre (1751 - 1839)

Naissance
03.03.1751 à Genève
Décès
08.04.1839 à Genève
Confession
Protestant
Lieu d'origine
Genève
Nationalité
Suisse (GE)
Etat civil

Fils d'Abraham, pasteur, puis principal du collège de Calvin, et de Jeanne-Marie née Bellamy. Cousin d'Isaac-Bénédict (1755-1819), professeur de philosophie naturelle et rationnelle à la faculté protestante de Montauban (1810-1819).
Epouse en 1788, en premières noces, Louise-Marguerite née Marcet, fille de Marc, horloger et membre du Conseil des Deux-Cents. Epouse en 1795, en secondes noces, Jeanne Louise née Marcet, sœur de Louise Marguerite. Beau frère d'Alexandre Marcet (1770-1822), docteur en médecine et professeur de chimie médicale à l'Académie de Genève (1819-1821)

Biographie

"Doctorat en théologie (1771) et en droit (1773) à Genève. Avocat à Genève (1773), précepteur en Hollande, puis dans la famille Delessert à Lyon et Paris (1774-1780). Professeur de philosophie à l'académie de Berlin (1780), P. publia ses premiers travaux d'économie politique et de mécanique corpusculaire. A Genève, professeur de belles-lettres (1784-1785), puis de philosophie rationnelle (1793-1823, chaire de physique théorique dès 1809), recteur (1796-1798). Elu au Conseil des Deux-Cents (1786), puis à l'Assemblée nationale (1793). P. signa en 1798 le traité de réunion de Genève à la France. Après un important travail sur l'origine des forces magnétiques (1788), P. s'intéressa principalement à l'étude de la chaleur. Intellectuel polyvalent, auteur de recherches sur les probabilités, d'un ouvrage sur la formation des idées, ainsi que d'essais de philosophie. Spécialiste de la philosophie pragmatique anglo-écossaise du common sense, traducteur de ses plus importants auteurs. Fidèle à l'atomisme cinétique de Georges-Louis Le Sage, P. s'efforça de plus d'expliquer par une théorie corpusculaire de la lumière les phénomènes de polarisation et d'interférences découverts dans les années 1808-1815. Le développement de la théorie ondulatoire de la chaleur l'amena à publier une Exposition élémentaire des principes qui servent de base à la théorie de la chaleur rayonnante (1832). Par l'ampleur et la variété de ses réflexions, P. fut l'un des derniers savants "lettrés" à la manière du XVIIIe s."
(source: extrait tiré de R. Sigrist, "Prevost, Pierre", in Dictionnaire historique de la Suisse, version du 12.04.2012)

Commentaires sur son oeuvre/ses écrits
Fonctions publiques et privées
  • 1780 - 1784  Professeur de philosophie à l'Académie à Berlin
  • 1784 - 1785  Professeur de belles-lettres à Genève
  • 1786 - ?  Membre du Conseil des Deux-Cents à Genève
  • 1793 - ?  Membre de l'Assemblée nationale à Genève
  • 1793 - 1823  Professeur de philosophie rationnelle à Genève
  • 1796 - 1798  Recteur de l'Académie à Genève
  • 1809 - ?  Professeur de physique théorique à Genève
Sociétés et académies
  • Société royale - Londres
  • 1784 - 1823  Académie - Genève
Relations et contacts
    Fonds d'archives
    Littérature primaire
    • Manuscrit
      • Du Pan, Georges**, Cours de droit naturel et principes du droit politique tirés des leçons de Monsieur l'avocat Prevost, [s.l.], 1773-1774  [ fiche du manuscrit ]
    Littérature secondaire