Bergier, Gabriel (1659 - 1736)
Fils de Jean-Pierre Bergier (1634-1712), il épouse Marie Merlat en 1682.
B. fait ses études aux sein des Académies de Lausanne et Genève, puis est consacré pasteur en 1682. Il occupe le poste de professeur d'hébreu (1691), puis la charge de recteur de l'Académie de Lausanne (1696-1699).
"De tendance libérale, B. protégea le piétiste Daniel Crespin (1696) et un groupe d'étudiants manifestant une tendance à l'arminianisme (1698); cette affaire entraîna son éloignement de l'académie et son transfert, en 1700, au poste de premier pasteur de Lausanne qu'il occupa jusqu'à sa mort. Il collabora à la réforme des institutions ecclésiastiques, à l'introduction de cultes liturgiques, à un nouveau psautier, participa, dès 1717, à l'affaire du Consensus et inspira le parti des modérés, rédigeant plusieurs mémoires. Il fut dénoncé pour avoir célébré les mérites du rebelle dans le sermon qu'il prononça au lendemain de l'exécution du major Davel (24 avril 1723); après examen de son texte, Berne renonça à le poursuivre."
(source: extrait tiré de J.-F. Bergier, "Bergier, Gabriel", in Dictionnaire historique de la Suisse, version du 07.06.2002)
- 1691 - 1699 professeur d'hébreu à Lausanne
- 1696 - 1699 recteur à Lausanne
- 1700 - 1736 premier pasteur à Lausanne
- 1691 - 1699 Académie - Lausanne
- Père/Mère: Bergier, Jean-Pierre (1685-1748)