, « Lettre à l'Auteur des Réflexions sur l'analyse que M. Rousseau a faite du projet de Paix perpétuelle de l'Abbé de St. Pierre », Journal helvétique, octobre 1761, p. 620-630
- Anonyme (Auteur)
Réponse à l'analyse faite sur le projet de paix perpétuelle repris par J.J. Rousseau. L'auteur relève d'abord des contradictions sémantiques et philosophiques de son prédécesseur. Puis il s'étend sur la république de Genève. Pour lui, contrairement à la lettre qu'il réfute, l'indépendance de celle-ci n'est pas innée et donc les forces militaires lui sont nécessaires. Il le prouve en offrant à la lecture le discours d'I.A. Marcet. Ce dernier met longuement en garde qu'en dépit de la stabilité instaurée par le traité de Turin, tout danger soudain ne peut être exclu pour la république. Elle se doit donc d'être dotée d'une armée. C'est l'armée de milice qu'il juge la plus adaptée. Enfin, l'auteur invite son contradicteur à se rallier à son avis.
-
Mots-clés:
- Lieux géographiques
- Suisse - Genève
- Littérature
- Imprimé - Mercure suisse/Journal helvétique
- Philosophie
- Utopie
- Politique
- Politique étrangère - Guerre/Paix
- Politique étrangère - Armée
- Lieux géographiques
-
Personne:
- Marcet de Mézières, Isaac Ami (1695-1763)
- Rousseau, Jean-Jacques (1712 - 1778)
- Saint-Pierre, Charles-Irénée Castel, abbé de (1658-1743)
Public
Lieu: Genève
Référence: JH, août 1761, p. 425
Contient un discours d'Isaac Ami Marcet de Mézière, prononcé lors de la ratification du traité du Turin par le Conseil des deux cents (1754).