, « Essai sur cette Question, proposée par l'Académie des Sciences & des Belles-Lettres de Dijon, pour le prix de Morale de 1750. "Le Rétablissement des Sciences & des Arts a-t-il contribué à épurer les Mœurs?" », Journal helvétique, août 1750, p. 138-154
- Anonyme (Auteur)
Essai d'un auteur anonyme sur la question posé par l'Accadémie des Sciences de Dijon en 1750, à laquelle Jean-Jacques Rousseau répondra, remportant ainsi le prix à l'Accadémie de Dijon cette même année. Ce premiers discours de Rousseau illustre ses idées novatrices concernant l'éducation et sa remise en question du progrès.
Selon l'auteur, idéalement, le rétablissement des arts et des sciences a sorti les peuples de l'ignorance dans laquelle ils vivaient. Ce rétablissement implique le bonheur des peuples, car il implique que les gouvernants aient pris conscience de ce qui est bon ou mauvais pour leurs sujets. Le progrès impliquerait donc le bien-être. D'un autre coté, plus réaliste, selon l'auteur les sciences attisent la curiosité des hommes, sans pouvoir la satisfaire réellement jamais, ce qui rend les hommes plus savants et moins interessés à des valeurs telles que le travail. De plus les sciences ne contribuent pas directement à épurer les moeurs, elles n'ont pas pour but de les corriger. L'étude des sciences devrait avoir comme effet de faire devenir les hommes meilleurs, mais l'auteur est partagé quant à l'application des connaissances que cela implique.
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Mots-clés:
- Arts
- Littérature
- Genre - Essai
- Philosophie
- Morale/moeurs
- Sciences
- Société
- Vie culturelle/littéraire
- Sociabilité
- Personne:
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Société/Académie:
- Académie - Dijon