Transcription

La Harpe, Frédéric-César de, Lettre à Henri Polier, Saint-Pétersbourg, 13 avril 1787

St Petersbourg le 13e avril 1787

Si je n'avois pas appris par mes parens que vous avés été les voir
en menant par la main votre fils, je croirois mon cher Polier
que vous m'avés oublié, ou tout au moins que ma lettre du
29e Xbre passé ne vous est point parvenue. Elle étoit bien
noire cette lettre, mais bon ami je sçais que vous desirés
me connoitre tel que je suis, et que c'est avec mes qualités
bonnes et mauvaises que vous m'aimés, pourquoi donc me
génerois-je en vous écrivant? C'est a charge de revanche
et si vous étiés tout autre que vous êtes, ce ne seroit plus
Polier qui seroit mon ami. Mes parens et les Gazettes
vous aurront appris que nous somes restés en arriére
au moment où il n'étoit question que de dire marche:
Tous nos préparatifs étoient achevés, et plut au ciel qu'ils
ne l'eussent pas été! c'eut été autant d'argent employé
mal à propos de moins. J'ai été ravi L'Espérance de
voir un pays fertile où je me formois l'idée d'un Printems
pareil à celui de l'Allemagne m'ayant occupé pendt
9 mois à l'avance, je fus dabord très fâché de la voir
s'évanouïr, mais après avoir sçu depuis que le Climat
de Kief n'étoit guêres préférable à celui ci, je me suis
consolé, et j'ai employé à des occupations utiles ou
agréables mon Sejour de cet hyver en ville. Jouïssés
mon cher Polier de votre Printems qu'on me marque
être si beau, promenés vous avec délices sous les
noyers de Vidy, sous les allées de Saules qui conduisent à
Dorigny et dans les promenades de cette charmante
Villa; partout ou vos Yeux se portent ils sont agréa=
blement frappés de quelque point de vue, nouveau
ou intéressant, du quelque 1 mot biffure reflet des monta=
gnes, <1v> et des effets de lumiére variés qui varient
depuis l'aube du jour jusqu'au Soir l'un des plus beaux
Paysages qui soit au monde. Je ne me rappelle
jamais sans émotion mes promenades du Desert, du
Pavement, de Sauvablin, de Renens, de la côte
d'ouchy, et ces excursions que nous faisions ensemble
en nous aidant prèsque egalement des mains et des
pieds, le long des bords éscarpés du Flon: Vous
rappellés vous cette belle Cascade qui est voisine d'un
moulin, et celle surtout qui dont les roches verdatres
mélés de rouge, et agréablement recouverts de lierre
et d'Epines laissoient voir au dessus quelques les toits
d'une Scie placée audessus? Jamais le Soleil
n'éclaira en vain un beau Paysage sans me
transporter hors de moi même. Partout j'éprouvai
les mêmes sensations, et partout les plaisirs qui en
sont la suite. L'entrée de l'Italie par le Val de
Suse me donna la fièvre. Dans la Vallée de
Polavera près de Gênes je crus en voyant pour
la 1ère fois ces beaux palais italiens entourrés de Pins
et de Cyprès me trouver dans un monde différent.
Chaque instant de ma vie passé à Naples fut
employé à jouïr, à jouïr, à jouïr des beautés
inexprimables qu'offre au Voyageur qui a des
sens et une ame cette Terre féconde l'image
la plus fidèle de ce Paradis qui n'éxista jamais.
Mon voyage le long des Côtes du royaume de Naples
et de la Sicile fut un Delice prèsque perpètuel, et
<2r> dont je ne sortois qu'au bruit occasionné par la mauvaise humeur de mon jeune
home. Jamais je n'oublierai Un Coucher du Soleil
dont je jouïs à 10 milles de Palerme depuis la maison
de Campagne d'un Prince Valguarnera. A ma
droite j'avois un plan incliné jusqu'à la mer
couvert de vignes, d'oliviers, de Pins, de Citroniers,
de Caroubiers, d'aloés et de belles maisons de plaisance,
plus loin le Golphe de Termini; Termini la
patrie du Sublime Stésichore le modéle de Pindare
et celle de la Comédie, et Cefalû placée à son
l'extremité du Golphe et les Isles de Lipari dispersées à
sa hauteur: Vis à vis de moi étoient plusieurs
maisons de Campagnes et le Mont Solanto occupé
jadis par une Ville; a droite le Golphe de Palerme,
les jardins qui environnent cette Capitale, Palerme
son port rempli de vaisseaux, les Collines de Monréale,
et le monte Pellegrino dont les rochers perpendi=
culaires et nuds formoient en terminant le
Golphe un Contraste frappant avec la Culture
et la fertilité du voisinage. La mer étoit en feu, et
le Ciel pur et serein 1-2 mots biffure présentoit le
plus parfait, modèle, mais en même tems un modèle
inimitable de ses Couchans que le Lorrain seul
a scu peindre. jusqu'à la fin de la ligne biffure
2 mots biffure A Trapani, Girgenti et Syracuse, mêmes
Emotions. L'empressement de mes compagnons de
voyage à quitter Taormina me couta présque
des larmes, et je ne pense jamais de sang froid
<2v> au Phare de Messine, ou aux Vallons boisés de Sta
Litterata sur les côtes de Calabre. Le moyen que Théocrite,
Stésichore, Virgile, le Tasso ne surpassassent pas les
Poëtes des pays septentrionaux! Il est bien plus étonnant
qu'on fasse de beaux vers dans ceux ci qu'il ne l'étoit d'en
faire dans la Grèce ou la belle Italie. Mais ou m'en=
trainent les Souvenirs d'un passé qui fuit, peut être pour
ne plus revenir? Il seroit difficile d'être plus mal
né pour la place que j'occupe et le lieu ou je vis. Depuis
4 ans je n'ai vu aucun printems, et prèsque à peine
un Eté! Les feuïlles et la verdure ne paroissent qu'au
comencement de Juin cest adire pour vous au milieu
de juin, et quel feuïllage encore! Celui du Bouleau
ou de l'aune. Dans le moment ou je vous écris
il neige come au mois de Janvier, il fait un vent
de nord terrible, et pour surcroit de bonheur après
demain il faut aller à la Campagne. oh
quand pourrai je pourrai-je dire come Léonard

Riche des vrais trésors et des vertus que j'aime
Je jouïs d'un ciel pur, des champs, et de moi même
!

Pour parler d'autres choses: ne savés vous point si un certain
Docteur Gillies home instruit et aimable que j'ai vu
à Lausanne est l'auteur de l'History of Greece
its colonies and conquests
. Je serois bien aise
d'avoir vu l'auteur du meilleur Ouvrage que j'ai
lû sur la Gréce et les Grecs, un livre écrit par un home
Savant, mais sensible aux beaux arts, en état d'en
juger, et home de gout. Quelle pitié de voir l'His=
toire
<3r> du premier peuple du monde dans les arts de la
paix et de la guerre, écritte par des Pédans hérissés
de Citations, et denués de gout et de bon sens! S'il
éxiste une traduction de ce livre je vous conseille de
le lire, vous en aurrés beaucoup de plaisir. Procurés
vous aussi l'Hist. de la République romaine par Fergus=
son.

Dites je vous prie à Me De Montolieu en lui présen=
tant mes homages que j'ai lû dans les veillées du
Chateau
  l'article qui la regarde. Son charmant
Roman est traduit en plusieurs langues. Je l'ai perdu
ici à force de le prêter, ainsi je vous prie d'en
demander un de ma part à l'auteur car c'est bien autre
chose est de l'avoir de lui, que du libraire.

Donnés-moi des nouvelles de la Societé littéraire? J'ai
reçu de Mr Bridel une lettre avec un almanach pour
lesquels je lui dois encore une réponse et des remerciemens.
Que fait le Solitario ? La Cabane de Chaume a t-elle
cet air de vétusté que nous nous somes tant empressés
à lui donner? Les jardiniers sont-ils toujours en
guerre avec leur maitre pour le lierre, les Orties et les
autres plantes parasites qui rendent un jardin 1 mot biffure
pittoresque? 1-2 mots biffure engager Que fait notre bon
ami Samuel? Il me pardonnera bien si je me sers de
l'ancien nom, entre de vieilles connoissances tout est licite.
La Mothe roucoule t-il toujours 1 mot biffure auprès de quelque belle?
Il devroit faire une fin come l'on dit, car vieux garçon
et vieux amant ne vont mal ensemble, j'ai comencé
depuis longtems à m'en douter.

<3v> J'ai été sur le point d'envoyer un memoire à l'Académie
de Dijon un mémoire sur la question: quelle est l'influence
de la morale des Gouvernemens sur celle des Peuples; je l'avois
deja projetté, mais n'ayant eû que tard connoissance de la
question, et l'Epoque du concours étant trop prochaine: je n'en
ai rien fait, mais puisque c'est besogne à demi faitte, je
l'acheverai. J'ai relu cet hyver plusieurs de mes
favoris les anciens, entr'autres les harangues de Demosthènes
et de Lysias, et Tite Live. J'éprouve une singuliére
sensation en passant d'eux aux Ecrits du jour: il en est
prèsque come si pour moi de ceux ci come si je buvois de l'Eau.
Les grands mots, l'Emphase, et l'Eloquence forcée de
la plupart des modernes, forment un Contraste si
frappant avec la noble mais énergique simplicité des autres que je ne puis
assez m'étonner qu'on ait pû avoir des doutes à cet
égard. Au reste je rends pleine justice àceux des
modernes qui la méritent à mes yeux, et n'ai point
la sottise de croire qu'on ne puisse les atteindre en
se donnant autant de peine qu'ils s'en sont donné pour
réussir. Montesquieu et Rousseau chez les Francois
n'ont ne sont point en arrière, et les Anglois se sont
encore moins que tous les autres, principalement dans
l'histoire, mais il n'y a que l'ignorance qui puisse
donner le nom de pedantisme à l'Etude de l'anti=
quité. 1 mot biffure J'espêre avoir assez de tems pendt l'Eté pour
faire quelque chose pour moi: c'est le tems de
comencer 1 mot biffure une fois ou de demeurer pour jamais
<4r> en repos. Afin de vous prouver que mes principes
n'ont pas changé lisés ces 1 mot biffure fragmens de thêmes que
j'ai dicté. "La naissance d'un prince ne le rend pas pour cela
Supérieur en mérite au paysan qui laboure ses terres. Il seroit
même fort audessous s'il passoit sa jeunesse à ne rien
faire, s'il ne profitoit pas des instructions qu'on lui donne,
si en accoutumant ses oreilles à la flatterie et devenu
l'ennemi de la vérité ou de ceux qui la disent il pensoit
un jour être le 1er des homes uniquement parcequ'il est né
Prince... Des milliers de Rois, de princes et de Grands, ont
passé come l'ombre: ceux là seuls ont attiré les regards de la
postérité qui jettés dans la foûle eussent été aimés et
estimés en n'ayant pour toute recomandation que leur méri=
te personnel..."

"La Situation élevée de celui ci ne l'ayant pas mis à portée
de voir, d'entendre, et déprouver ce qu'un simple particulier
entend, voit et éprouve, le prive pour l'ordinaire de la
connoissance des homes, de la dextérité propre à diriger les affaires
et le force à s'en rapporter à d'autres qui peuvent le tromper.
Semblâble à un home entourré de 100 doubles de filets qui lui
interceptent la vue du dehors, le Prince n'a jamais à faire
qu'à ceux qui gardent l'Enceinte. Reconoit-il sa captivité
et veut-il en sortir? Quell courâge, quelle persévérance
et quelle adresse il lui faut pour réussir! S'il est foible
il s'embarrassera tellement dans les premiers doubles que sa
position en deviendra plus désespérée qu'auparavant. N'at-il
qu'un courage momentané les premiers doubles céderont à la vérité
à ses efforts, mais l'épuisement succédant à cette 1 mot biffure ardeur,
lui fera abandonner son travail avant d'être parvenu
<4v> au tiers de l'enceinte. Est-il capable par contre d'éxaminer
attentivement le Tissu de la cloture et de combiner les moyens
de le rompre, son courage est-il soutenu, inébranlable, et
éclairé: at-il appris de bonne heure à n'être point rebu=
té par la peine et les obstacles, et à faire un bon usage de
son esprit et de ses forces: compte t-il en un mot sur soi
avant de compter sur les autres, alors seulement il pourra
espérer de recouvrer sa liberté et sans doute aussi il aurra
sujet de s'étoner de ce qu'il verra hors des limites de sa prison &c."

"Il ne faut pas être surpris des Erreurs fréquentes des
Princes et des grands dans le choix de leurs amis, de leurs
confidens, de leurs ministres, et dans celui des mesures
qu'ils adoptent. Mais pour être ordinaires ces Erreurs ne
sont pas moins déplorables: En effet les peuples payent pour
ces bevues, et ce sont plusieurs millions d'homes qui portent
la peine de l'ignorance, de la paresse, et de la mauvaise
volonté d'un seul. Ce prince ignorant et inappliqué
qui signe en courant, souvent sans l'avoir lû, et du moins
sans l'avoir éxaminé la loy ou l'arrêt qu'on lui présen=
te ne pense pas qu'il signe peut être la ruine de plusieurs
100000 de ses Sujets. Le lâche Honorius Emp. d'Occident
signa de cette manière l'ordre de vendre sa feme escalve, et vous
savés que Louis XIV éxila d'un trait de plume 2'000000
de François qu'il ne connoissoit pas."

Plus loin en parlant des titres et des devoirs des princes: "S'il
porte la couronne c'est en vertu d'une Loy de l'Etat et
il la porte, non pour mieux satisfaire son ambition
ou son orgueil, non pour passer sa vie dans l'indo=
lence au milieu des distractions et des plaisirs, non
<5r> pour foûler ses peuples par des taxes arbitraires, non
pour corrompre leurs moeurs par le Spectacle d'un
luxe effrené, mais parce qu'il faut à l'Etat un Chef
qui tienne le Gouvernail, qui veïlle à ce qui intéresse sa
prospérité, qui en soit le point de réunion et qui conserve
l'harmonie de ses parties. L'intérêt de l'Etat
éxigeant donc un Chef Suprême lié par les devoirs
les plus étendus il est évident que sous aucun prétexte
ce Chef ne peut se soustraire à l'obligation de les
remplir. Premier Magistrat et premier Serviteur
de l'Etat c'est à lui à donner l'éxemple de la soumis=
sion aux loix, de la diligence, de l'activité et du
Zêle. A plus forte raison n'at-il aucun droit de se
plaindre des Devoi travaux excessifs auxquels
ses devoirs le soumettent, car le plus ou le moins de 
Comodité d'un seul home, sa Santé et sa vie même
ne sont d'aucun poids dans la balance de l'Intérêt
public &c... Vous êtes maintenant
en état de prononcer un jugement sur ce prince avili
que son ignorance, son incapacité de penser et d'agir,
et sa paresse ont réduit à choisir des ministres au
hazard, et à approuver sans éxamen toutes leurs
opérations. Sachés que tous leurs abus d'autorité, leurs
éxactions, leurs injustices, leurs bévues aussi bien que
leurs prévarications sont censées venir de lui; or d'où
le mal procéde-t-il dans l'origine? De ce qu'un tel
prince n'a jamais conu l'application, de ce qu'il
<5v> qu'il n'a jamais pensé ou agi qu'à l'aide De ses
maitres, de ce qu'il a toujours été effrayé des diffi=
cultés, et n'a jamais éxercé ses facultés et ses ta=
lens &c..."

Je m'en tiens à ces extraits tirés au hazard. Tous ont
passé sous les Yeux d'une Personne dont les pareils ne gou=
tent guêres de tels principes: croyés vous maintenant
mon bon ami! que la persuasion intime d'avoir
dit la verité et professé hautement dans toutes les
occasions les principes, ne me donne pas un certain
repos? J'ai pris mes précautions pour n'avoir aucun
reproche à craindre: la fortune disposera du reste.
Je perds dans peu Mr de Gaudot de Neufchâtel que
Sa Santé force à sortir du pays. Il est si aimable,
si instruit, et est d'un si bon comerce que 1 mot biffure
c'étoit une véritable trouvaïlle pour moi. Il croit
vous connoître, et pour qu'il s'en assure mieux
je lui donnerai votre addresse, mais il pourroit bien
ne l'apporter que dans un an ou 2, vû qu'il va
en Angleterre. On ne peut avoir plus d'esprit qu'il
en a, et je serai ravi que vous fassiés sa connois=
sance. Il étoit dans une très bonne maison, où (contre le
Costume du pays) on le traitoit avec tous les égards qu'il
mérite, et aucun Gr n'a peut être aussi bien accueilli que lui,
mais la la perte de la Santé compense audelà tous ces
agrémens.
<5v> On dit qu'il régne à Genêve un luxe effréné.
La perte de la liberté et celle des moeurs vont volontiers
ensemble, et l'on dira un jour, tant que Genêve
fut gouvernée par une Démocratie limitée et libre
elle eut des genies et moeurs, mais après avoir
perdu sa liberté elle n'offrit plus qu'un tableau
lamentable COMPLETER fin de la ligne dommage
Ami que vous tenés au parti qui a eu fin de la ligne dommage
mais vous et moi somes neutres dans ce moment
donc, s'il peut y avoir une Satyre plus véritable
plus juste d'une administration
quelconque, que celle ci: Afin
1 mot biffure Pour détourner l'attention du peuple
de la Gestion de ses Chefs et de ses
vrais intéréts, on l'amuse par des
Spectacles, et pour en faire un
bon Esclave, on lui fournit tous les moyens de perdre ses moeurs?
Panem et Circenses: tel fut à Rome le cri de cette Populace
qui gouverna jadis le monde: on l'amusa, et puis on l'avilit
pour l'opprimer impunément. Je suis fâché je vous
l'avoue que quelque Cerveau brulé n'ait pas mis le
feu aux poudres dans St Pierre; car à mes yeux il vaut
mieux qu'un peuple périsse que de vivre esclave où pour
être destiné à l'être. Sans rancune au moins. ripostés
de votre mieux.. Chacun de nous restera sans doute dans son senti=
ment 1 mot biffure et voilà tout.

Présentés je vous prie mes
Respects à Madame votre Epouse et à Mes vos Soeurs, à Mr
votre Beaupére et à Mr De Middes. Mille amitiés à De Loys,
La Mothe, d'Eyverdun. Rappellés moi au Souvenir de la Societé
littéraire, et surtout à celui de la Societé où l'on m'avoit si bien
accueilli et à laquelle je tiens et
tiendrai toujours. Adieu mon
bon ami, je vous souhaite mille et mille
biens.


Enveloppe

A Monsieur
Monsieur De Polier De Bottens
chez Monsieur De Loys etc.
a Lausanne
en Suisse
 


Note

  Public

Cette transcription a été établie dans le cadre du projet La Harpe et la Russie (1783-1795).

Etendue
intégrale
Citer comme
La Harpe, Frédéric-César de, Lettre à Henri Polier, Saint-Pétersbourg, 13 avril 1787, cote ACV P René Monod 503. Selon la transcription établie par Lumières.Lausanne (Université de Lausanne), url: http://lumieres.unil.ch/fiches/trans/722/, version du 27.05.2019.
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