REF TI- ETHNOLOGIE TROISIEME SECTION ou l’on considere les peuplades dans leur transformation en Societes regulieres et civiles, et les effets qui en sont resultés quant a leurs progrès dans la civilisation, entr’autres dans la culture des arts, des Sciences, et de la Philosophie AU- Chavannes, Alexandre César BT- PU- TIS- TXS- AB- TD- SE- NO- VO- None NV- None EN- LI- [Lausanne] ET- DA- 1750-01-01 YE- 1750 PA- 276 TC- Anthropologie ou Science générale de l'homme: Ethnologie, Tome III IS- AB-
Ce cinquième volume clôt la partie de l’Anthropologie de Chavannes consacrée à l’Ethnologie (qui comprend trois volumes). Après avoir identifié, dans le premier volume, les caractères nationaux des différents peuples du monde et tracé l’histoire, à partir de la Bible, des premiers temps de l’humanité jusqu’à l’établissement des premières sociétés imparfaites (c’est-à-dire dépourvues de législation et de forme de gouvernement régulière), puis présenté, dans le deuxième volume, les développements successifs survenus dans ces sociétés, Chavannes consacre ce troisième volume de l’Ethnologie au passage des populations humaines de l’« état de nature » à l’établissement des « sociétés régulières et civiles » (qui supposent la subordination d’un grand nombre d’hommes dans un même espace), aux lois qui ont régulé de telles sociétés, ainsi qu’aux arts et sciences qui s’y sont développés.
Ce volume se divise en grandes parties. Dans le chapitre introductif de la première partie, Chavannes analyse les conditions de vie propres à l’état de nature et les raisons qui ont poussé l’homme à s’associer à ses semblables. Dans les chapitres suivants, il énonce les différentes formes de gouvernement dont les sociétés civiles se sont dotées. Il en dénombre deux principales (la plus ancienne étant apparemment la monarchie, la plus récente la république), desquelles découlent des formes mixtes et intermédiaires (despotisme, aristocratie, oligarchie et démocratie). Il décrit ensuite les divers corps de lois qui régissent la société civile (lois pénales, lois de police et lois civiles), et conclut cette première partie en identifiant les critères qui permettent d’établir la puissance relative des Etats et la conduite qu’ils doivent adopter entre eux.
Dans la seconde partie, Chavannes détaille les sciences qui ont été peu à peu introduites dans les sociétés civiles et les progrès qu’elles ont accomplis au cours de l’histoire. Les plus anciennes des sciences sont, selon lui, les mathématiques (numération et arithmétique), qui ont donné naissance à la géométrie et à la mécanique. Intervient ensuite l’histoire de l’astronomie, de la géographie, de la médecine et enfin celle des sciences dites « spéculatives » (philosophie). L’avant-dernier chapitre décrit l’ordre chronologique d’apparition de ces sciences. Le dernier chapitre offre une conclusion à l’ensemble des volumes consacrés à l’Ethnologie : en résumant les « progrès vers la civilisation » des sociétés humaines, il rappelle la trame qui unifie le récit exposé dans ces volumes tout en soulignant les débats suscités par ce récit.
KE- Histoire; Sciences; Histoire des peuples/nations; Anthropologie UR- AC- DB- lumieres.VD LG- Français END