D'après Jean-François Dapples "l'Impie" n'a point de principes et ne s'assujettit à aucune règle. L'homme vertueux et attaché à la pitié est quant à lui fixe et uniforme, il suit la règle du bien qui lui a été donnée. "L'Hypocrite" est un "mauvais singe de l'homme vertueux", car il se borne seulement à imiter la vertu. D'après le professeur Dapples, l'hypocrite "donne dans l'ostentation et dans la Superstition". L'hypocrite est pire que l'impie, car l'hypocrite connaît la vérité, il pourrait l'appliquer, mais ne le souhaite pas. De plus l'hypocrite peut distiller plus aisément "le poison de l'irreligion".
Dans la discussion qui suit les membres débattent de la méthode du professeur Dapples: il a présenté des caractères au lieu de poser des principes de raisonnement suivant, par exemple, la démarche plus systématique d'un théologien comme Jean La Placette (Nouveaux essais de morale, 1697). Certains orateurs comme Seigneux de Correvon avoue préférer une argumentation rationnelle par principes, d'autres comme M. du Lignon ascquiècent à la méthode utilisée par le professeur Dapples.
KE- Littérature; Philosophie; Religion; Société; Genre - Essai; Morale/moeurs; Vertu/vice; Athéisme; Théologie - Bible/Ecritures Saintes; Théologie - Foi; Société savante/cercle/salon; Caussade, Jonathan, baron de (1679-1752); Dapples, Jean-François; Lignon, Jacques Bibaud, marquis du; Lippe, Simon Auguste, comte de la; Loys de Bochat, Charles Guillaume; Polier de Bottens, Georges; Polier de Saint-Germain, Antoine; Seigneux de Correvon, Gabriel; Seigneux, François; Société littéraire du comte de la Lippe - Lausanne (1742-1747) UR- AC- DB- lumieres.VD LG- Français END